Jacques Birolini - astrologue

Jacques Birolini est astrologue. Je l’ai découvert il y a quelques mois via Christophe Jacob, qui l’avait interviewé pour son site EOL. Je l’ai ensuite suivi sur sa page, j’ai lu ses articles, et j’ai vraiment accroché à son humour et à sa façon de voir les choses. J’ai fini par lui commander un thème astrologique, et le résultat était bluffant ! J’en ai  d’ailleurs parlé dans cet article si ça vous intéresse 😉

Bonjour Jacques, et merci d’avoir accepté cette interview ! Pouvez-vous vous présenter ? 

Je suis travailleur social, j’ai été éducateur, j’ai fait office d’AMP, c’est-à-dire aide médico-psychologique. J’étais éducateur pour des personnes en situation de handicap, également pour des enfants, puis chef de service. J’ai été licencié économique au mois d’août 2017. Mais je le sentais venir, ça se préparait. J’en ai profité pour mettre en place mon cabinet d’astrologie.

De quand date votre intérêt pour l’astrologie ?

Je la pratique depuis 1995 – c’est vrai, je suis vieux maintenant ! J’avais 25 ans, et je m’y suis intéressé par curiosité, pour savoir ce que c’était que cette chose bizarre, pour laquelle j’avais beaucoup d’a-priori et à laquelle je n’adhérais pas. Je ne peux même pas dire que je regardais mes horoscopes, à part sur le TéléPoche de ma grand-mère ! Mais je suis tombé sur un livre très pertinent, qui m’a interpellé. Ensuite, j’ai essayé de monter mon thème tout seul et j’ai réussi, mais je n’ai pas pu l’interpréter. Une semaine après, j’ai appelé une astrologue près de chez moi pour prendre des cours. Je me suis entraîné, parce qu’après on est curieux, dès qu’on rencontre quelqu’un, on veut faire son thème. Et on apprend comme ça. Ensuite, j’ai fait un break, pendant toute ma carrière sociale.

Vous ne faisiez plus du tout d’astrologie ?

Pour moi, pour mes proches, quand il y avait des invités, des amis, mais je n’en faisais plus non, parce que j’avais besoin du contact du réel. Et puis ma prof me disait à l’époque que j’étais un peu jeune. C’est vrai que j’étais précoce, assez doué ; j’avais l’impression de réviser quelque chose quand je faisais de l’astrologie, je n’avais pas l’impression d’apprendre. Elle me disait que pour interpréter un thème, il fallait un peu plus de vécu. Ça m’avait vexé à l’époque, mais elle avait raison, il me fallait ce vécu. En travaillant auprès des personnes en situation de handicap, en allant dans leur intimité, j’ai travaillé tôt la psychologie. Mes formations dans le social, mais aussi en psychologie et en sociologie, m’ont donné une certaine maturité.

Et de l’ancrage, aussi ?

Oui, aussi. Et puis, c’était vraiment une belle école de vie, une belle école spirituelle parce que pour moi, le travail social, comme beaucoup d’autres métiers, c’est un travail spirituel. Quand on s’occupe de personnes en situation de handicap, surtout polyhandicapées, on doit ressentir la subtilité du regard, si c’est trop chaud, s’il aime ou… C’est une école de l’aide à autrui, un humanisme qui forme. Je me suis formé à l’aide à l’autre en fait, sur le terrain. Mais c’est pareil, comment expliquer la paternité à quelqu’un, si on ne l’a pas vécu ? On peut en parler, mais c’est mieux de l’avoir vécu de l’intérieur… C’est pareil pour l’astrologie.

Et c’est pareil pour la médiumnité.

Oui, je pense aussi. Quand je parle aux gens de ce qu’ils vont traverser, avec les transits, donc l’influence des planètes, j’en parle beaucoup mieux si j’y suis passé!

Comment l’astrologie s’est-elle invitée dans votre vie ? C’est ce fameux livre, que vous avez trouvé « par hasard » ?

Oui, un auteur québécois. C’est un livre qui n’avait rien à faire dans un supermarché, dans les années 90 ! Il n’était même pas à côté d’Élisabeth Teyssier, vraiment, je ne sais pas ce qu’il faisait là ! C’était une promotion, ils en avaient reçu un carton, je ne sais pas.

Il s’était perdu, il s’était trompé de chemin.

Voilà : « Tiens, y’a Jacques qui va passer par ici, on va lui mettre en tête de gondole » !

Si vous l’avez acheté, c’est que vous deviez quand même être un peu interpellé avant, non ?

Je venais de lire un livre de Maud Kristen, et à un moment, elle parlait des anges. À l’époque, je n’étais pas branché guides, anges, ce n’était pas mon truc. Je rentre dans le magasin, j’allais faire mes courses, et je dis « Mon ange, montre-moi ce pour quoi je suis fait » en passant devant le rayon livres. Je fais le tour du rayon, je ne trouve rien. Je vais faire mes courses, puis j’y retourne, et c’est là que je l’ai trouvé.

Ah oui, c’est fou !

J’associe ça à ma demande, très clairement. Bon, dans le ciel, Uranus rentrait en Verseau ; je suis Verseau et Uranus est la planète de l’astrologie. En rentrant, elle donnait un aspect à la planète qui gère ma destinée, donc au niveau astrologique, ça s’explique. Au niveau humain, je l’explique comme ça, et puis j’étais prêt.

Comment vous vivez l’astrologie au quotidien ?

Au quotidien, j’ai évité, et j’évite toujours, d’avoir le nez dedans. J’ai un livre avec des éphémérides, dans lequel je pourrais regarder tous les jours où sont les planètes. Je les ai un peu en tête. Parfois, je me force à oublier où elles se trouvent. En tant que Cancer, je suis très sensible à la lune, et donc deux fois par mois, et même quand elle touche au négatif mes planètes, je le sens, je suis de mauvaise humeur. J’ai tendance à oublier aussi, parce que si j’avais le nez dedans, j’aurai su que je serais de mauvaise humeur, ou que le lundi ne serait pas une bonne journée. Voilà pourquoi je préfère ne pas avoir le nez dedans.

Mais oui ! Parce que sinon, même la mauvaise humeur, ça gâche la surprise !

Voilà. Alors, je consulte quand j’avais mes examens ou quand j’ai un rendez-vous important. Si j’ai un rendez-vous administratif ou avec un employeur, je vais faire en sorte que ce soit le jour où j’ai des bons aspects. Je ne vais pas le prendre quand j’ai un mauvais aspect, parce que ça veut dire que je vais passer un mauvais moment. Attention, il faut savoir que les mauvais aspects n’augurent pas forcément des mauvaises choses. C’est ça qui est subtil. On peut aussi penser qu’on va avoir une super journée, et il se trouve qu’on n’a pas vu le mauvais aspect caché derrière qui vient tout mettre en l’air… C’est assez subtil parce qu’il peut y avoir dans une même journée un bon et un mauvais, lequel va dominer ? Du coup, j’évite d’avoir le nez dedans, c’est clair. Au bout d’un moment, on n’est plus spontané, ça pollue le quotidien.

Votre femme vous a dit : « Oh, tu vas arrêter un peu avec ton astrologie ! » ?!

Non, mais au bout d’un moment, j’avais envie d’être spontané. Sinon, c’est invivable. Ma femme, quand elle a dans son métier des rendez-vous un peu compliqués, me demande comment va se passer sa journée ou quel est le meilleur jour pour prendre rendez-vous. Voilà notre quotidien. Mais sinon, on n’y pense pas, on n’en parle pas beaucoup.

Ça fait penser à Mitterrand qui prenait apparemment des grandes décisions après avoir consulté Elisabeth Teyssier. À l’époque, je trouvais ça dangereux ! Le type était président et prenait ses décisions en parlant avec une astrologue…

On pouvait penser qu’il ne le faisait pas en conscience, mais au contraire, il prenait tous les paramètres possibles. Les aspects sont concrets. En ce moment par exemple, j’ai Saturne qui bloque, eh bien je le sens. Si j’étais chanteur par exemple, il ne faudrait pas je sorte un album cette semaine, parce que je sais que mon album ne se vendrait pas.

Quelle est l’anecdote la plus marquante que vous ayez vécue en rapport avec l’astrologie ?

Ah… la plus mignonne, c’est quand j’ai rencontré ma femme. Certes, j’avais de bons aspects, mais j’ai vu qu’elle rencontrait l’amour, et que c’était un Uranien, c’est-à-dire un Verseau. Or je suis Verseau ! Je sortais d’une rupture, je n’étais pas dispo, j’étais bloqué. Je me suis dit : « Jacques, tu ne vas pas lui dire qu’elle va rencontrer un Verseau, puisqu’elle sait que tu es Verseau, c’est gros pied quoi ! Elle va te regarder et te dire… »

Ça fait penser au coup de la panne en voiture !

Voilà, c’est le coup de la panne, c’est l’astrologue qui séduit : « oh, vous allez rencontrer un Verseau, vous. Écoutez, ça tombe bien, je suis Verseau ». Je ne pouvais pas lui dire, c’était rigolo !  Par la suite, je lui ai expliqué qu’elle faisait une rencontre importante. Le pire, c’est que je doutais que c’était moi, cette rencontre importante ! Je pensais qu’elle allait rencontrer quelqu’un d’autre.

Comment vivez-vous le regard des autres par rapport à l’astrologie ?

Comme je l’ai dit, je suis Verseau. Le Verseau est toujours un peu décalé quelque part. Il y a toujours un domaine dans sa vie où il est à côté. Je le vis très bien, mais je n’en parle pas par contre. Durant toute ma carrière professionnelle, je n’en ai pas parlé.

Dans ma belle-famille, assez cartésienne, je n’en parlais pas non plus, parce que je sais qu’ils n’adhéraient pas. Je ne fais pas de prosélytisme, je sais que ce soit la spiritualité, ou ces pratiques comme ça, ce sont avant tout des expériences personnelles, un cheminement, des rencontres, des livres qui nous tombent entre les mains. Donc je ne vais pas, en une soirée ou en une conversation, essayer de les convaincre de ce qu’il m’a fallu apprendre en plusieurs années. Je ne force pas. Si je vois que quelqu’un est hermétique, je n’insiste pas. S’il est ouvert, je rentre dans la discussion.

Mais parfois, sans vouloir convaincre, on peut recevoir des critiques très agressives. Si ça vous est déjà arrivé, comment avez-vous réagi ?

Critiqué agressivement, non. Qu’on essaye d’argumenter, oui, mais ça ne va pas très loin, parce que je connais mon sujet. Je peux montrer la pertinence et la véracité de l’astrologie. Et puis, comme je dis souvent, si la personne n’a pas pratiqué, on ne peut pas parler. C’est comme si j’avais appris une langue et que la personne commençait à vouloir remettre en cause cette langue, sans l’avoir apprise. Il faut pratiquer.

Quand j’ai acheté ce livre, que j’ai pris mes cours, très vite je me suis rendu compte de la pertinence de la chose. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me rendre compte que c’était indéniable au niveau des faits, au niveau de ma pratique. Ce n’est pas de la théorie, l’astrologie, c’est « je pratique » ou « je ne pratique pas ». Je me rends compte que beaucoup de gens sont pleins de croyances. Donc si on part dans le domaine de la croyance, j’arrête la conversation, car ça n’a pas de sens, il faut pratiquer.

Surtout ceux qui veulent être convaincus, mais pour lesquels aucun argument n’est valable de toute façon…

C’est un cheminement personnel… Soit ils me consultent et ils voient, soit ils font leur découverte par eux-mêmes. C’est quelque chose qu’ils doivent découvrir eux-mêmes, ce n’est pas moi qui vais les prendre par la main.

Vous m’aviez dit l’autre fois que des gens vont jusqu’à vous demander des consultations, mais sont dans le doute. C’est comme s’ils venaient vous tester.

Oui, mais c’est normal. Et puis, je suis pareil, quand je consulte un médium ou un voyant, je ne dis rien. Ce n’est qu’à partir du moment où il va donner l’info qui fait tilt que je vais me détendre et qu’on va être dans l’échange. Donc, je comprends. En revanche, ce qui est important dans la consultation, c’est qu’au bout d’un moment les gens se détendent et qu’il y ait un dialogue et un échange. Il faut que je sache où ils en sont dans leur cheminement, parce que c’est un potentiel de naissance dont je dispose. Donc je ne sais pas ce qu’ils ont appris, quelles leçons ils ont tiré de leurs expériences, à quel niveau ils en sont.

Au tout début, ils ne parlent pas, mais au bout d’un moment, en général, ils se détendent, quand ils se rendent compte qu’il y a une certaine pertinence, et que ça leur parle. Mais effectivement, certaines personnes, pendant 1 h 30, ne vont pas réagir et ça, c’est terrible, parce qu’il n’y a pas d’échange d’énergie. Je vais faire mon boulot, mais on va rester un peu dans les généralités. Alors que s’il y a un échange d’énergies, ça prend plus de sens, la personne rebondit, et je rebondis à mon tour pour préciser un peu plus mon analyse.

Qu’est-ce qui vous a donné confiance dans votre manière de pratiquer l’astrologie ?

J’ai mis du temps à avoir confiance, non pas en l’astrologie, mais en moi, parce que j’ai une haute exigence, un souci de perfection qui me bloque. Je veux toujours donner le meilleur. Très longtemps, je me suis empêché de faire de l’astrologie, parce que je voulais donner le meilleur, alors que c’est idiot !

Il faut partager ce qu’on a ; même si on n’est pas au top de ce qu’on est, on peut toujours apporter quelque chose, et en plus on progresse. Moi je voulais tout de suite donner le meilleur, alors que j’aurais déjà pu, depuis longtemps, partager le bon, même si ce n’est pas le meilleur. Je me suis relâché avec ça, je me suis détendu, et du coup c’est beaucoup plus fluide et je donne mieux.

En plus, le meilleur, c’est par rapport à quoi ? Le meilleur c’est par rapport à une norme, c’est par rapport aux autres astrologues, enfin le meilleur, ça ne veut rien dire, en fait.

J’ai une haute idée de l’astrologie, parce qu’en fait, l’astrologie, on pourrait tout y voir. Par exemple, si j’étais médecin, je pourrais faire de l’astrologie médicale. On peut y voir énormément de choses, du coup c’est vertigineux, et c’est peut-être ça qui fait que je ne me contentais pas de ce que je pouvais donner. Maintenant, je sais ce que je peux donner. Et c’est à partir de là que j’ai pu en faire une profession ; je propose une étude du thème, la découverte de la personnalité. C’est bien cadré, je sais où je vais.

Vous avez raconté qu’en prenant le thème de Lady Di, vous avez pu voir, après coup évidemment, que la date de sa mort était écrite.

Je vous avoue qu’on était émus, vraiment. On était trois ce jour-là, avec ma professeur d’astrologie. C’était ma deuxième ou troisième année d’astrologie, et on étudiait les thèmes de Lady Di, de son conjoint et de son chauffeur. On avait fait le thème de l’événement, et tout se regroupait. Tous les trois devaient se rencontrer, il y avait une fatalité …

C’est le destin !

Voilà. Je nuance quand même parce que pendant très longtemps, je ne supportais pas cette idée qu’on puisse nous enlever notre libre arbitre. Il faut comprendre que quand les astres passent, ils viennent nous donner des leçons. Le libre arbitre, c’est la façon dont on réagirait. J’explique souvent que c’est notre choix de nager ou non à contre-courant d’une rivière. Quand vous êtes emporté par des événements, donc par un ciel, des transits, n’essayez pas de lutter. Si Pluton vient mettre fin à des situations dans votre vie, ne vous accrochez pas. Parce que quand les planètes viennent, c’est toujours pour apporter du mieux.

Mais parfois, les messages arrivent un peu trop avant la prise de conscience, c’est pourquoi ça ne parle pas forcément aux consultants. Le déclic survient quelques jours, voire quelques semaines après.

C’est la raison pour laquelle j’enregistre les consultations. Parce que je sais que je vais leur donner une information sur laquelle ils vont peut-être bloquer, du coup ils n’entendront pas celles qui vont suivre ou ils ne seront pas en conscience. À un moment donné, ça ne va pas leur parler, tout comme moi, quand j’ai regardé mon thème à 25 ans, je n’y ai pas vu tout ce que je peux y voir aujourd’hui. Il faut bien comprendre qu’en 1 h 30, je ne vais pas faire le tour de la vie d’un consultant et décrypter tout ce qu’il est, parce qu’il y a trop à voir.

Ça signifie que pour un thème que vous avez expliqué pendant 1 h 30, vous pouvez repasser une autre heure et demi dessus pour aborder d’autres points ?

Non, peut-être pas autant de temps, mais d’autres choses m’interpelleront peut-être. Souvent, après une consultation, je me rends compte que j’ai oublié de parler de tel ou tel aspect. Maintenant que j’ai pris conscience que je canalisais pendant mes séances, si je vais dans un sens dans la lecture du thème, c’est que ce message-là devait passer. Si je ne dois pas dire certaines choses, ça ne passe pas. Je pars de ce principe.

Je voulais en arriver à ce point justement : vous êtes astrologue-médium.

Je ne sais pas, mais j’ai bien envie de le croire.

Étant donné que vous faites des conférences de 4 heures par exemple, je pense que vous êtes un peu aidé !

J’étais clairement inspiré pour cette conférence effectivement, j’aurais pu continuer encore ! L’énergie des spectateurs, leur attention, leur bienveillance, portent aussi. En général, quand je suis en consultation, je commence à fatiguer au bout d’une heure. Mais là, pendant 4 heures, j’ai enchaîné peut-être 20 thèmes et je n’étais pas fatigué, c’était impressionnant.

Et quand vous faites les thèmes, la médiumnité, c’est une façon de vous guider dans une direction, quand vous commencez à interpréter, c’est ça ?

Oui, ils m’orientent sur des aspects du thème et ils me font dire et développer des choses que je n’aurais pas forcément développées. S’il faut que la personne entende un mot en particulier, ils vont m’orienter vers un thème qui va faire mouche, alors que j’aurais pu aller sur un autre thème. Mais de toute façon, je le sens, parce que j’ai du mal à redescendre après.

Quels conseils vous donneriez à un astrologue débutant ?

D’aller voir un professeur et de lire tout ce qu’il peut trouver. Même si ce n’est pas tout le contenu d’un livre, ça peut être quelques informations. Il est important de prendre des cours et de faire énormément de thèmes. Et puis, il est  fondamental de faire très attention à une certaine éthique. On ne dit pas tout et n’importe quoi. Il faut faire attention à la façon dont on le dit. J’ai une formation d’éducateur et j’ai travaillé auprès de personnes en situation de handicap. J’ai donc une approche psychologique et je fais très attention à ce que je dis, je suis responsable dans mes propos. Je ne dis pas n’importe quoi, et puis, on ne parle pas de la mort ni de la maladie.

Vous pouvez voir dans un thème la mort ou la maladie de quelqu’un ?

En fait, ce n’est pas qu’on voie la mort, parce que les planètes continuent à tourner. Donc, ça ne s’arrête jamais. Autant il y a une photo qui fige le ciel à la naissance, autant rien ne nous permet de savoir à quel moment le ciel va se figer à la mort. Mais en revanche, autant un transit de Pluton est déjà très dur quand on a 20 ans, c’est encore plus lourd à 80 ans passés.

Quelles sont vos lectures inspirantes ?

J’ai lu tous les Stephen Arroyo, tous les Liz Greene, ainsi que tous les auteurs français, dont André Barbault. Ces lectures me font avancer, progresser, je continue encore aujourd’hui. Quand j’étudie des thèmes je me pose des questions, je consulte les livres pour savoir ce qu’untel en pense ? La dernière grande claque, que j’avais pourtant déjà lu à 19 ans, c’est le livre d’Allan Kardec. Ça m’a vraiment fait évoluer. Et puis, les livres de vulgarisation autour d’un Cours en Miracles m’ont bien fait avancer ces dernières années. J’ai également bien aimé les ouvrages de Christophe Allain, dernièrement, ça ouvre.

Pendant un moment, j’étais très porté sur les lectures des Saints. Le dernier que j’ai lu, il y a un an et demi, c’était sur Padre Pio. Une autre grande claque intellectuelle a été Saint-Augustin, « Les  Confessions », que j’ai lues à 20 ans. J’en pleurais ! Je pense qu’il y avait des réminiscences de quelque chose, ce n’est pas possible autrement ! Les « Pensées » de Pascal ont été également une grande claque. Tout ça m’élève, me fait vibrer, vraiment.

Ça répond aussi à la question suivante : quelles sont les personnes qui vous inspirent ?

J’adore les parcours de vie, donc je m’inspire des biographies, des personnes qu’on rencontre sur Internet dans le domaine de la spiritualité et de la médiumnité. Je lis tellement que j’ai toujours un bouquin à la main !

Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour terminer cette interview ?

C’est très difficile de partager le contenu d’une consultation, parce que je me vois un peu comme un artisan. Je pourrais tirer les cartes en ligne, mais ce n’est pas de l’astrologie. Je n’ai pas non plus envie de faire les horoscopes ou de parler de la nouvelle lune, parce que tout le monde en parle déjà et ça n’a plus trop de sens. Du coup, j’écris des articles un peu fantaisistes sur les signes. En plus, ça lie l’astrologie à mon plaisir d’écriture. Mais je le répète, c’est compliqué d’alimenter un blog avec ce qui se passe pendant une consultation, parce qu’un thème astrologique est unique.

Parfois les consultations, notamment les guidances, peuvent parler à d’autres, par effet miroir. Mais c’est vrai qu’un thème astrologique est vraiment très personnel.

Oui. Avec le consultant, on est dans une bulle et on ne parle que de lui. Je plonge au centre de son thème, et c’est difficile effectivement de le retranscrire.

Merci beaucoup Jacques, à bientôt !

Merci Fabienne.

Le site Internet de Jacques Birolini : https://www.jacquesbirolini.com/

Sa page Facebook : https://www.facebook.com/jacquesastrologie/