Préambule : au départ, mon récit du salon des arts divinatoires de Denonville ne devait être l’objet que d’un article. Mais étant donné la longueur du texte ci-dessous, je vais suivre l’idée de mon homme et publier mon histoire sous forme de trois épisodes. Voici le premier ! 🙂

Je commence ce texte avec des larmes qui perlent au coin des yeux. Pas des larmes de tristesse, non, des larmes de joie, de gratitude. Je reviens sur mon blog, que j’avais quelque peu délaissé, pour vous raconter ce que j’ai vécu ce week-end au château de Denonville, en Eure-et-Loir, où j’ai eu la chance de participer au Salon des arts divinatoires organisé les 21 et 22 octobre 2023 par la merveilleuse Nathalie Dangelot.

Je vous préviens, cet article va être très long (3 épisodes finalement !), alors préparez-vous un thé, un café, les p’tits gâteaux qui vont bien avec si vous voulez, et c’est parti !

Un appel : aller vers le monde

En début d’année, certains d’entre vous le savent, je suis tombée dans un profond trou noir (si vous voulez en savoir plus, je raconte ça dans cette vidéo) dont je me suis extirpée peu à peu, au fil des mois. Pas la période la plus marrante de ma vie, je vous le dis. C’était même la PIRE période de ma vie, et de très très loin !

Je suis passée par toute une palette d’émotions plus ou moins négatives, mais celle qui primait, c’était que je me sentais abandonnée par l’Univers. Toute ma vie, je me suis sentie guidée, protégée, choyée même… Et puis ce truc me tombe sur la tronche ? Mais pourquoi ?? Pourquoi ?! Avec le recul, j’ai compris pourquoi, et ce n’est de toute façon pas l’objet de cet article, mais voilà, quand je suis vraiment bien remontée des pentes abruptes de ce trou noir, j’ai senti que maintenant, il fallait que je sorte de ma bulle, vraiment, et que j’aille vers le monde.

Depuis que j’ai découvert ma médiumnité et que j’ai commencé à la pratiquer, j’ai toujours tout fait toute seule chez moi, devant mon ordinateur. Parce que ça correspond à ma façon d’être : j’aime bien les  gens, mais j’aime bien aussi être tranquille chez moi toute seule. Et puis j’avais aussi sans doute un syndrome de l’imposteur un peu persistant qui faisait que je ne me considérais pas forcément apte à recevoir des consultants en face à face. Je ne me sentais pas une aussi bonne médium que les autres, comme si la médiumnité par l’écriture était moins bonne que la médiumnité en face à face… Alors que je sais que non, ce sont juste deux façons différentes de pratiquer la médiumnité.

Enfin bref, en sortant de ce trou noir, j’ai senti un appel à aller vers le monde et je me suis dit que si des opportunités se présentaient, j’y réfléchirais. Je n’avais aucune idée du genre d’opportunités qui pourraient se manifester, mais je sentais qu’il y avait quelque chose dans l’air ! D’autant plus que j’avais ENFIN accepté ma médiumnité, moi qui la considérais plutôt comme un fardeau depuis tout ce temps…

Un immense OUI à une merveilleuse proposition

Et là, COMME PAR HASARD, une cliente de ma formation « J’écris enfin le livre spirituel qui est en moi », la fantastique Nathalie Dangelot, me contacte pour me parler du salon des arts divinatoires qu’elle est en train d’organiser au château de Denonville et me propose d’y participer. Il faut savoir que je n’ai jamais participé à un salon de ce genre avant, et je dirais même que ça me faisait plutôt fuir !

Mais là, dès que Nathalie m’a parlé de ce salon, mon cœur a dit un immense OUI. Oui, oui, oui et oui ! Le lieu, les participants, la présence de mon cher Jacques Birolini, la bienveillance de Nathalie, le fait que les fonds récoltés allaient être intégralement reversés à une association d’aide au deuil… Tout était réuni pour que j’accepte cette invitation, et c’est ce que j’ai fait !

Plus incroyable encore : je me suis proposée pour présenter une conférence, alors que je n’en avais plus fait depuis cinq ans et que parler devant une foule n’est clairement pas là où je me sens le plus à l’aise !

Il m’a fallu ensuite composer avec ma patience naturelle (hum hum) pour arriver jusqu’à ce fameux week-end des 21 et 22 octobre. Le premier week-end des vacances de la Toussaint. Le vendredi soir, après avoir déposé nos enfants chez nos ex respectifs, nous prenons la route, mon homme et moi, pour rejoindre le château de Denonville.

Deux heures de route sous la pluie, puis, vers la fin, dans la pénombre, j’adore… (euh, en fait, non, je déteste !). Mais ça valait vraiment le coup et si c’était à refaire, je le referais (mais je râlerais quand même contre la pluie !).

Après avoir trouvé le château et nous être garés devant, nous entrons timidement par une porte ouverte. Un peu perdus, nous cherchons à qui nous adresser pour trouver notre chambre, mais tout est tellement immense et impressionnant que nous ne savons pas trop où aller ! Finalement, telle une fée surgie de nulle part (hi hi), Nathalie arrive et nous guide jusqu’à notre chambre. C’est la première fois que je la rencontre en vrai et la connexion est tout de suite naturelle. Mais ça ne m’étonne pas, je savais que ça se passerait comme ça !

L’exploration des lieux

Pour reparler de notre chambre, figurez-vous que nous nous sommes retrouvés dans une des tours du château ! Moi qui avais souvent eu envie de dormir dans un château, et encore plus dans une tour, eh bien voilà, vœu exaucé !

Mais pour l’heure, ce n’est pas encore le moment de dormir. Je suis excitée comme une gamine et j’ai envie de découvrir plus en détails ce château, et notamment le rez-de-chaussée, là où va se dérouler le salon.

Nous voilà donc, mon homme et moi, à déambuler de pièce en pièce et à nous extasier sur le décor. Nous croisons même Philippe Ferrer (de la chaîne Youtube « On ne vous demande pas d’y croire »), qui explore lui aussi le château. C’est dingue de se dire que le lendemain, le salon se tiendra en ces lieux !

Mais on n’y est pas encore, au lendemain. Il faut d’abord nous sustenter. Et figurez-vous qu’il n’y a aucun resto à la ronde, youhou ! Il faudrait reprendre la voiture et rouler dix à vingt minutes, je ne sais plus, pour en trouver un. Sauf que non, méga flemme de rouler de nouveau après les deux heures de trajet sous la pluie. Tant pis, nous sommes résolus à jeûner ! C’est vous dire notre état de fatigue, nous qui sommes si gourmands !

Heureusement, super Nathalie nous sauve du jeûne en nous donnant les coordonnées d’une pizzeria qui livre à domicile. Yeeeeeeeeeees, alleluiah ! Bon, nous n’avons mangé qu’à 21 heures passées, mais ça valait le coup d’attendre et de déguster nos pizzas dans la salle du château en compagnie de quelques charmants exposants.

Mais là, allez, on ne s’éternise pas, il faut être en forme pour le lendemain, surtout que la photo de groupe des 33 exposants – programmée à 8h30 – implique de se lever tôt ! Donc hop hop hop, au lit !

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