Le week-end dernier, les 9 et 10 mars 2024, je suis retournée au salon des arts divinatoires du château de Denonville, en Eure-et-Loir. La première édition m’avait tellement enthousiasmée que j’avais écrit plusieurs articles (trois !) que vous pouvez lire ici, ici et .

Je gardais donc un souvenir merveilleux de ce week-end magique d’octobre et j’avais hâte de participer à cette deuxième édition, toujours organisée par la pétillante Nathalie Dangelot. Mais je dois reconnaître aussi que je me posais des questions quant à ma place dans ce salon.

Car oui, j’avais très envie d’y retourner, mais comme cette année j’ai décidé de me focaliser davantage sur ma casquette d’écrivain que sur celle de médium, je me demandais quand même si c’était une bonne idée de retourner là-bas. Est-ce que je ne faisais pas fausse route ?…

Une Fabie qui ne doute pas, est-ce encore une Fabie ?!

Ce qui m’a motivée à revenir, ce sont d’abord et avant tout les exposants du salon : Nathalie, bien sûr, son mari Olivier, toujours souriant, toujours drôle, mais aussi mon cher Jacques Biroloni, l’astrologue fou, Anne, sa compagne, avec qui je dois avoir des liens karmiques tant nous avons l’impression de nous connaître depuis toujours, Thierry Lamy, un ange incarné en être humain et auteur de magnifiques sculptures sur bois, Théo, le super libraire… et puis tous les autres, avec qui j’avais échangé quelques mots, des sourires, des connivences… lors du salon précédent.

Mais est-ce que tout ça, ça justifiait de retourner à ce salon alors que je ne savais même pas quelle prestation j’allais proposer ? Je n’ai pas réfléchi très longtemps et j’ai fini par dire oui. Allez, go, on y va et on verra bien ! De toute façon, je savais déjà que je dédicacerais mes livres et que je présenterais une conférence, alors c’était déjà un beau programme. Et puis pour le reste… eh bien on verrait bien !

Entre le moment où je me suis inscrite et le week-end des 9 et 10 mars, j’ai bien eu le temps de cogiter sur ce que j’allais présenter au salon. Ah ça oui, pour cogiter, j’ai cogité ! J’ai d’abord pensé à mettre en avant ma formation, « J’écris enfin le livre spirituel qui est en moi ! », car je savais que parmi tous les entrepreneurs spirituels qui m’entoureraient pendant ces deux jours, il allait forcément y en avoir qui avaient envie d’écrire leur livre.

Et puis, quelques semaines plus tard, je me suis dit que ce serait peut-être mieux de proposer des séances d’écoute et de conseil en médiumnité. L’année dernière, les personnes qui s’arrêtaient à mon stand avaient toutes besoin de discuter médiumnité et spiritualité avec moi. C’était passionnant. Je m’étais donc dit que ça pouvait donner lieu à des consultations cette année.

Mais en vérité, je n’étais vraiment pas certaine de mon coup, et quand nous avons pris la route avec mon homme le vendredi 8 mars dans l’après-midi, je me demandais vraiment comment ça allait se passer (la petite voix négative au fond de moi me disait que personne ne paierait pour des conseils que je donnais gratuitement l’année dernière. Ah, tais-toi donc, sale petite voix pourrie !).

François 1er, Anne, Jacques, Nathalie, Véronique, Diana… et les autres !

Après deux heures de route, nous sommes arrivés au château en fin d’après-midi. Toujours aussi impressionnant et majestueux ! Nous avons pris nos quartiers (comme tous bons châtelains qui se respectent !) dans la magnifique chambre François 1er et nous avons commencé à discuter avec nos amis exposants que nous étions ravis de retrouver.

J’avais le même stand que la dernière fois, devant cette grande et belle fenêtre qui donne sur le jardin. J’étais trop contente, parce que j’avais vraiment kiffé cet emplacement en octobre ! Et puis j’ai découvert que mes voisines de stand étaient ma chère Anne, mon amie karmique, qui proposait pour la première fois ses talents de médium au public, et Karima, que je ne connaissais pas encore mais dont Jacques m’avait dit que je m’entendrais bien avec elle. Et j’ai compris pourquoi par la suite, vu qu’elle a un certain grain de folie (comme moi !), voire un grain de folie certain (comme moi aussi ?!…).

Et donc voilà, j’ai commencé à prendre mes marques, puis nous avons partagé entre exposants notre dîner, dans la petite salle voûtée du château. Et enfin est arrivé le moment que j’attendais avec une certaine impatience : la médiumnité en salle offerte aux exposants. Ben oui, parce que pour la première édition, nous avions tous été frustrés de ne pas pouvoir assister à la médiumnité en salle qui était au programme, vu que nous devions tenir nos stands en même temps et qu’aucun de nous (à ma connaissance en tout cas !) n’a le don d’ubiquité !

Nathalie a donc eu la très bonne idée de proposer cette médiumnité en salle rien que pour nous le vendredi soir. Elle partageait la séance avec Véronique Gally et Diana Varisco, deux excellentes médiums dont j’ai découvert les talents à ce moment-là. Et comment vous dire… waow, c’était excellent ! Il y a eu beaucoup d’émotions de part et d’autre, c’était un vrai moment fort.

Oui mais non, fais plutôt ça Fabienne !

Le lendemain matin, bon pied bon œil après une nuit veillée par François 1er, j’ai rejoint mon stand pour la première journée du salon. Mais comme je vous l’ai dit au début de cet article, je ne savais pas trop sur quel pied danser. D’ailleurs, alors que j’étais encore au lit, je doutais encore et je me demandais ce que je faisais là, au milieu de tous ces médiums fantastiques, alors que moi, j’étais écrivain. Heureusement que j’avais des livres à dédicacer et une conférence à présenter, parce que sinon… Et blablabli et blablabla, je ne vous invite pas dans ma tête sinon vous allez devenir fous !

Enfin bref, j’ai commencé à disposer mon panneau proposant la séance de conseil et écoute en médiumnité. Et là, Anne et Karima – qui n’étaient vraiment pas mes voisines de stand par hasard, merci l’Univers ! – m’ont fait comprendre chacune à sa manière que ce n’était pas ça que je devais proposer, mais des guidances écrites. Parce que figurez-vous que Karima en proposait aussi parmi ses prestations.

Ah bon ? Mais je ne savais pas qu’on pouvait faire des guidances écrites lors d’un salon moi ! En vrai, je n’y avais jamais vraiment pensé, il faut le reconnaître. J’imaginais des guidances en face à face, et ça, je m’en sentais vraiment incapable. Parce que mes guidances, je les fais tranquille peinarde chez moi, devant mon ordi, dans le calme et le silence. Mais dans un salon, avec le flot permanent des visiteurs et le brouhaha lié ? Euh, nan ! Enfin ça, c’est ce que je croyais…

Anne en a remis une couche en m’assurant que c’était ce que je devais proposer, que mon talent à moi, c’était de guider les autres dans leur médiumnité par l’écriture. Et elle y croyait tellement plus que moi qu’elle m’a convaincue, dites ! Et comme le « hasard » faisait bien les choses, Karima m’a passé un bloc-notes qu’elle avait emporté avec elle, au cas où (qui se promène avec des blocs-notes au cas où, vous pouvez me dire ?!)…

J’ai enlevé le panneau avec la proposition de séance de conseil, je l’ai remplacé par la proposition de guidance écrite et BAM, c’est parti tout de suite, j’ai immédiatement eu un groupe de 5 femmes comme clientes successives !

J’ai prévenu la première d’entre elles qu’elle serait un cobaye, car c’était la première fois que je canalisais en face à face, et j’ai eu la chance de tomber sur une personne très compréhensive et cordiale, ce qui m’a bien mise en confiance. Et là, ça a fait comme avant une conférence ou comme avant le saut dans le vide quand on est en haut du plongeoir : il y a quelques secondes où on se demande ce qu’on fout là et si ça va vraiment le faire. Et puis hop, on se lance, et voilà !

Je me suis lancée et voilà : c’était aussi fluide qu’à la maison, voire plus fluide, parce que j’avais la personne en face de moi. Je me suis rendu compte que je pouvais interrompre la canalisation pour lui poser des questions par rapport à ce que je venais de capter et retourner sans aucun problème dans la connexion. Je ne m’en savais pas capable !

Et je me suis rendu compte aussi que le temps de cette guidance, je n’étais absolument plus sensible au bruit et aux personnes autour de moi. J’avais créé une bulle dans laquelle ne se trouvaient que mon ou ma consultante et moi. Magique !

En pleine séance de guidance – (c) Laurent Carré

Où vous comprenez enfin le rapport avec le titre 😉

Peu après ces premières guidances, Thierry Lamy (Titi pour les intimes !) est venu me rendre visite sur mon stand. J’adore ce gars, il dégage un truc vraiment spécial de pure gentillesse, de générosité, d’amour… Enfin bref, s’il y avait plus de Titi sur Terre, le monde se porterait mieux, et je suis sûre que tous les exposants qui vont lire cet article seront d’accord avec moi !

Bref, Titi est arrivé et je lui ai raconté ce truc incroyable des guidances et que j’étais trop contente, et tout et tout. Et là, il est venu prendre un « truc » sur ma joue et l’a posé sur la table : c’était une coccinelle ! Vous y croyez, vous, franchement ?! Une minuscule coccinelle, symbole de prospérité et d’abondance, pour me faire comprendre que j’étais sur le bon chemin. Et pour être vraiment sûre que j’avais compris le message, elle s’est dirigée au bout de quelques temps vers mon bloc-notes, sur lequel elle a grimpé, avant de disparaître aussi mystérieusement qu’elle était apparue !

J’adooooooooooooore ce genre de signes ! De toute façon, ce salon était rempli de signes et de synchronicités dans tous les sens, entre exposants, avec les visiteurs… C’était la folie !

Ainsi sont passées les heures magiques de cette première journée. Je n’en revenais pas et j’étais super heureuse, excitée comme une gamine même ! Je venais de faire sauter une bonne grosse croyance limitante là, qui était bien accrochée depuis huit ans ! J’étais JOIE !

Ça se voit que je suis contente ou pas ?! – (c) Laurence Boutrait-Thénault

Le lendemain, rebelote et toujours cette magie qui opérait à chaque consultation : ma bulle, notre bulle, et des informations précises ou plus métaphoriques, mêlant voyance, guidance, vie antérieure… Un vrai éventail !

Ce dimanche, j’avais autre chose au programme, en plus des guidances et dédicaces de mes livres : une conférence ! Autant l’année dernière, je n’avais pas trop eu le temps d’avoir peur, parce qu’elle avait lieu à 9 heures, autant là, j’ai bien eu le temps de faire grimper le trouillomètre, parce que c’était programmé à 16 heures… Haaaaan ,j’ai peuuuuuuuuuuuuur !!!!

Mais je savais que l’Univers allait bien faire les choses et m’envoyer des clients juste avant, pour que je n’aie pas le temps de flipper davantage. Bingo, j’ai terminé ma dernière guidance avant la conférence à 15h57 ! Heureusement que la salle de conférences n’était qu’à deux pas de là !

D’ailleurs, pour y accéder, j’ai dû remonter la file d’attente de tous ceux qui patientaient pour entrer dans la salle et là encore, je me suis dit : « Mais bordel, pourquoiiiiiiiiiiiiii je fais ça ?! Pourquoi ?! Je pourrais faire tant d’autres métiers où on ne parle jamais en public. Pourquoi je m’inflige ça, franchement ?! » Ben peut-être parce que je suis folle, allez savoir… Ou alors, parce que j’ai pris goût à parler en public (mais ça, la Fabie de 16 ans n’y croirait jamais !!!)…

C’est ça en fait : j’adore parler de médiumnité et de spiritualité avec les gens, même si ça implique d’être debout devant je ne sais combien de paires d’yeux qui vous fixent… Allez, après quelques secondes d’appréhension, je me suis lancée et j’ai déroulé ma conférence sur les rêves et la médiumnité, basée sur mon tout dernier livre, « Rêves et médiumnité ».

J’avais peur d’être trop rapide (je vais toujours à l’essentiel, je ne sais pas trop faire dans la fioriture…), mais quand j’ai regardé l’heure pour la première fois, il était déjà 16h50 ! Alors j’ai dû malheureusement expédier un peu la fin de la conférence, ce qui est dommage car je suis sûre qu’il y avait des questions de la part du public… Pas grave, ça me servira de leçon pour la prochaine fois !

Deux leçons majeures à l’issue de ce salon merveilleux

Et puis voilà, le week-end magique touchait bientôt à sa fin. Je crois que j’ai fait encore une ou deux guidances, quelques dédicaces aussi, et puis avec mon homme, nous avons fait le tour des exposants pour dire au revoir aux uns et aux autres. Snif, pourquoi ça passe toujours trop vite les moments merveilleux. Hein, pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ???!!!

J’ai tiré deux leçons majeures de ces deux jours magiques :

1/ je suis autant médium que je suis écrivain, il faut que j’arrête de tirer la couverture trop dans un sens ou trop dans l’autre. Je dois équilibrer ces deux pôles qui font entièrement partie de moi.

2/ je suis capable de canaliser en direct et, pire ( !!), j’aime ça !

Suite à cette deuxième prise de conscience, vous savez ce que j’ai décidé ? Un truc de dingue ! J’ai décidé de proposer des séances de guidance spirituelle écrite en face à face, comme ce que j’ai fait sur le salon, aux personnes intéressées qui vivent dans le Loiret ou proches du Loiret. Ou même de plus loin si vous êtes prêt à faire la route, hein !

Bref, envoyez-moi un mail à fabienne@jedeviensmedium si vous êtes intéressé, parce que je ne proposerai que quelques séances, un samedi après-midi par mois, dans un endroit dédié.

Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout et j’espère qu’il vous a plu. Moi j’ai adoré l’écrire, ça a ravivé plein de bons souvenirs et je suis sûre que je serai contente de le relire dans quelques mois, notamment pour patienter jusqu’à la prochaine édition du désormais MYTHIQUE salon des arts divinatoires du château de Denonville !