On est dans une période où la dualité entre liberté et sécurité n’a jamais été aussi forte. Si tu choisis la liberté, tu ne peux pas avoir la sécurité. Et réciproquement. Comme si les deux notions s’opposaient. C’est triste… Vous vous demandez pourquoi je vous parle de ça dans un blog sur la médiumnité, n’est-ce pas ? Eh bien vous allez voir qu’en matière de médiumnité aussi, il y a un choix à faire entre les deux !
Ce que veut le mental…
La base d’une médiumnité fluide, c’est le lâcher-prise. Oui, je sais, je vous l’ai seriné en long, en large et en travers, mais je n’y peux rien : on ne peut vraiment pas développer sa médiumnité si on est dans le contrôle. Parce que le contrôle, c’est le mental, et la médiumnité, c’est l’intuition. Pour que la médiumnité puisse faire son chemin à travers vous, il faut que le mental lui laisse de la place. Logique…
Or ce que veut le mental, c’est la sécurité. Votre sécurité. Il veut vous protéger contre tout, même quand il n’y a pas de menace ou de danger. Mais lui, il voit le danger partout, c’est ça le problème ! Et c’est ce même mental qui va continuer à vous casser les pieds si votre médiumnité a réussi à s’installer : il va vouloir vous faire faire des rituels de protection, vous faire acheter des tas de pierres, vous faire dire des prières à l’archange trucmuche ou machinchose…
Votre mental veut votre sécurité. Mais la sécurité, cela implique le renoncement à la liberté de vivre votre médiumnité comme vous avez envie de la vivre, avec votre propre fonctionnement. Pas ce que le médium X ou la médium Y vous ont dit de faire. Ce qui marche pour les uns ne marche pas forcément pour les autres, chacun doit faire à sa sauce, après expérimentation. Oui, mais pour expérimenter, il faut lâcher la sécurité et oser… Oser la liberté d’être soi-même.
Et puis tout envoyer valdinguer !
Si je prends mon propre cas, tant que j’ai été dans le contrôle, tant que j’ai voulu me conformer à ce que j’imaginais être le moule du « vrai » médium, je n’ai pas réussi à développer ma propre médiumnité. Au contraire, je l’ai bloquée. Je me suis fait coacher, j’ai fait des exercices, j’ai lu des livres, regardé des vidéos… mais rien à faire, je n’arrivais pas à avoir la même médiumnité que ces médiums que j’admirais. C’était complètement anarchique, incontrôlé, ça partait, ça revenait, ça sollicitait un sens spécifique, puis un autre. Jamais le même… Bref, c’était le big bazar (Michel, si tu nous lis !).
Quand j’ai décidé de tout lâcher et de tout envoyer valdinguer, quand j’ai repris ma liberté d’être moi-même, alors là, comme par magie, tout a fini par se débloquer en douceur. Je ne savais même pas que c’était comme ça qu’il fallait faire, mais c’est ce qui s’est passé !
De toute façon, ma vie a pris depuis plusieurs années déjà le tournant de la liberté, même si ce n’est pas un chemin toujours facile à prendre au regard de la société : j’ai quitté le salariat pour devenir auto-entrepreneur, j’ai quitté le père de mes enfants, j’ai assumé de plus en plus ma médiumnité jusqu’à la vivre au grand jour… Je vis de plus en plus ma vie en fonction de mon cœur et pas du regard des autres, même si c’est encore compliqué parfois.
J’accepte l’incertitude
De toute façon, je n’ai pas le choix : ce chemin, j’y suis poussée, et j’y vais avec enthousiasme en plus, ce qui n’arrange pas les choses, hi hi ! Oui, ça peut faire peur de ne pas savoir de quoi demain sera fait, mais c’est aussi très excitant. Je me crée ma vie, je ne veux plus la subir. Je choisis la liberté et j’accepte l’insécurité qui va avec.
Et c’est la même chose avec ma médiumnité. Je n’ai aucune idée de la manière dont elle va se développer dans les prochaines années, ni ce que ça va m’entraîner à faire, mais j’accepte cette incertitude et j’ai foi en l’Univers. Je fais confiance et j’avance. On verra bien, c’est tout.
Je suis libre d’être moi-même, une médium qui a mis longtemps à oser reconnaître qu’elle en était vraiment une et qui croque la vie à pleines dents !
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