le beau, la lutte et le néant

L’autre nuit, dans un bref moment de conscience, ce titre est venu s’incruster dans ma tête. Je l’ai trouvé marrant, intriguant… Bon ben ma Fabie, te v’là bonne pour écrire un article à partir de ce titre, qu’est-ce que tu veux ?! Et puis je me suis rendormie 😉

Mais du coup, vous allez l’avoir votre article, hein, ne vous inquiétez pas !

Le beau

Je me rends compte que de plus en plus, dans ma vie, j’essaie de me concentrer sur le beau. J’ai arrêté de subir les infos il y a déjà quelques années (notamment en raison du traitement médiatique des attentats de 2015) et avant ça, j’avais aussi arrêté toutes les émissions débilitantes où les chroniqueurs passent le temps à invectiver les uns et les autres.

Ça, déjà, ça m’avait fait un bien fou. Ensuite, sur les réseaux sociaux, sur lesquels je passe encore beaucoup trop de temps à mon goût, j’ai arrêté de suivre ceux qui râlent tout le temps, les pessimistes, les complotistes, ceux qui voient toujours le verre à moitié vide, ceux qui ne sont jamais contents.

Et j’ai partagé de plus en plus d’images et d’informations inspirantes. Finalement, pour moi, Facebook, c’est un média comme un autre, nous sommes tous responsables des lignes éditoriales que nous choisissons… Moi j’ai choisi le beau. D’abord pour moi, égoïstement… mais aussi pour les autres !

La lutte

J’ai longtemps été en lutte, contre l’injustice. C’est vraiment un truc que je ne supporte pas, même si j’essaie de me soigner à grands coups de « Tout est juste » (et ma main dans ta tronche, c’est juste aussi ?!). Donc j’étais CONTRE ceci, CONTRE cela,  il fallait se battre contre telle injustice, contre telle autre…

C’est facile d’être en perpétuelle rébellion, les sujets d’énervement ne manquent pas (fournis complaisamment par les chaînes télé, les journaux, Internet…). Mais pendant qu’on s’énerve contre les autres, pendant qu’on lutte contre ce qui ne nous plaît pas, eh bien que fait-on pour faire grandir ce qui nous plaît, ce qui nous fait du bien ?

Rien, on ne fait rien, parce qu’on est trop occupés à s’énerver contre l’extérieur. Attention, comme je l’ai déjà écrit dans un autre article, ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut devenir fataliste et tout accepter sans broncher. Mais comme le dit une citation de jenesaisplusqui, au lieu de lutter contre ce monde qui nous déplaît, construisons un monde qui nous plaît. L’état d’esprit est complètement différent, et ça change tout !

Le néant

Petite, j’avais peur de la mort, parce que je l’assimilais à la disparition totale de mon être, de tous ceux que j’aimais. Ils s’évaporaient comme s’ils n’avaient jamais existé. On était poussière et on retournait poussière. Hum, super réjouissant comme programme.

C’est aussi pour ça que tant de personnes sont terrifiées par la mort : la perspective qu’elle nous propose n’est pas très funky. En plus, représenter la mort avec une capuche noire, une tête de mort et une faux, ça ne fait pas trop trop rêver non plus, vous êtes d’accord ?

Du coup, beaucoup assimilent la mort au néant. Et moi, je voudrais crier au monde entier que non, la mort n’est pas la fin, mais une nouvelle naissance, une arrivée dans un autre plan vibratoire ! Un plan que nous connaissons déjà d’ailleurs, et que nous retrouvons après notre parenthèse incarnée, comme nous retrouvons nos proches.

Voilà, le beau, la lutte et le néant, ça donne ça comme article ! Et vous, vous en pensez quoi ?