médium, médiumnité, au-delà, communication avec les morts

 

Quand j’étais athée et cartésienne, quand je ne croyais pas à la  vie après la mort et quand j’étais comme tous ceux qui réclament des preuves, je ne sentais rien de rien en provenance de l’Au-Delà. Normal, vous me direz, puisque je n’y croyais pas.

On ne peut pas ressentir quelque chose de la part d’une situation qui n’existe pas selon nous. Quoique, c’est arrivé à des cartésiens bien plus coriaces que moi ! Enfin bref, là n’est pas la question.

Je ressentais déjà des présences…

Je disais donc que je n’éprouvais aucune sensation : pas de voix qui me chuchotaient à l’oreille, pas de grands frissons, pas de frôlements, pas de sensations d’une présence… Et tant mieux, sinon je peux vous dire que j’aurais sursauté jusqu’au plafond !

Remarque, maintenant que j’y repense, si en fait, je ressentais déjà des présences… Le plus marquant, c’était quand on allait dormir chez mes grands-parents, dans une ferme en Normandie. Rho la la, il y avait vraiment une atmosphère très pesante dans la chambre où nous dormions, je détestais y aller !

Je me suis toujours demandé  ce qui avait bien pu se passer dans cette chambre pour que je m’y sente aussi mal à l’aise…

Et puis, en 2015, pendant l’été, alors que nous étions en vacances dans un gîte en plein Morvan, j’ai là encore ressenti très nettement une atmosphère désagréable, amplifiée par une lampe hallogène qui s’allumait et s’éteignait toute seule. Hum, vraiment très sympathique comme ambiance, n’est-ce pas ?!

Accueillir ce qui vient

Du coup, finalement, je captais quand même des choses… Mais disons que c’était assez rare quand même. Et je pouvais aussi mettre ça sur le compte de mon imagination. Alors que maintenant, non, je sais qu’ils sont là, à un fil de nous…

C’est surtout la nuit que je perçois le mieux leur présence. Sans doute parce que mon mental si omniprésent est enfin en mode veilleuse. J’arrête de vouloir tout analyser, j’accueille ce qui vient.

Et ce qui vient, ce sont des idées si claires qu’elles ne peuvent que m’avoir été soufflées (mon cerveau étant en mode off la nuit). Ce qui vient, ce sont des voix, des chuchotements, des pleurs de bébé parfois (quoique, là, ça fait longtemps)… Ce qui vient, aussi, ce sont des lumières : des faisceaux lumineux, une ultra fugace illumination intense de ma chambre, des orbes lumineuses depuis quelques temps…

Une créativité sans limites !

Le jour, je ne les ressens pas encore physiquement (et encore une fois, je ne suis pas sûre d’en avoir envie !), mais ils me signalent leur présence par d’immenses frissons sur tout le corps ou mon chakra coronal qui buzze. J’ai appris à reconnaître ces signes maintenant, je sais pourquoi ils se produisent et comment je suis censée réagir.

Et puis aussi, parfois, ils se signalent en jouant avec l’intensité lumineuse des ampoules ou bien en éteignant la radio ou la télé. Ils peuvent aussi – mais c’est plus rare – frapper quelques coups dans les murs ou intervenir pendant mes live Facebook !

Bref, ils ne manquent vraiment pas d’imagination pour signaler leur présence, et j’aime ça !

La nuit, je ressens vraiment cette distance à peine plus large qu’une feuille de papier qui nous sépare. En tendant l’oreille, je pourrais presque tous les entendre, mes proches qui sont de l’autre côté…

Et ça ne me fait pas peur, bien au contraire ! Et vous ?