décor des défunts, médium, médiumnité

On me demande parfois comment je « vois » les défunts et dans quel décor ils évoluent. Ce n’est pas forcément évident de mettre des mots sur des ressentis subtils, mais je vais essayer d’expliquer du mieux possible ce qui se passe dans mon cas. Et je précise bien dans mon cas, parce que d’un médium à l’autre, l’expérience sera différente, chacun étant unique.

Des apparitions divines ?

Au départ, j’étais comme la plupart des gens, je croyais que le défunt allait se matérialiser devant moi, avec un teint diaphane, une aura lumineuse, presque angélique. Bref, une apparition quasiment divine. Alors que non, ça ne se passe pas vraiment comme ça, pas du tout même !

Alors certes, j’ai bien vu une fois dans ma vie un esprit matérialisé, en pleine nuit, en revenant des toilettes, mais c’était il y a fort longtemps et ça m’a tellement fichu la trouille que j’ai bloqué inconsciemment mes perceptions médiumniques pendant plus de trente ans !…

Depuis, les défunts qui me sont apparus sont intervenus dans ma tête si on peut dire. Disons que je les vois comme si je me remémorais un souvenir ou comme si j’imaginais une situation. Sauf que ce n’est ni un souvenir ni de l’imagination. L’image du défunt s’impose à moi. Il n’est pas devant moi, il est en moi.

Et si je veux transposer l’image que je perçois dans le décor qui est le mien, je peux le faire. Ce serait comme si j’étais un projecteur humain de mes perceptions médiumniques. Et parfois aussi, sans projeter l’image que j’ai en tête, je sens qu’un défunt est dans le coin. Alors je me concentre un peu et je le « vois » apparaître dans un élément du décor. Je personnifie ses vibrations, son énergie, si vous voulez. Mais je ne le vois toujours pas comme s’il était en chair et en os.

Une évidence qui s’impose

Voilà donc la manière dont je « vois » les défunts. Et parfois, je ne les vois même pas d’ailleurs, mais je sais quand même qu’ils sont là, près de moi, et je sais de qui il s’agit en plus. C’est une évidence qui s’impose. Il n’y a pas d’explication logique, je sais et c’est tout. Je ressens leur présence, leur énergie parfois lourde. Et je ne parle même pas des ombres ou des courants d’air froids !

Quand je canalise des défunts par écrit, ils se montrent presque toujours dans leur décor familier, là où ils ont vécu, un endroit qu’ils appréciaient, une habitude qui leur plaisait… Ils se montrent souvent en train de faire quelque chose de significatif, pour que leurs proches puissent les identifier. Si untel était habitué à boire de la binouze avec ses potes, eh bien je le verrai une binouze à la main par exemple, et ce mot argotique s’imposera plutôt que bière…

Mais parfois aussi, je les vois dans des décors plus bucoliques, plus épurés… Ou bien il n’y a pas de décor du tout, ce sont juste eux et les mots qu’ils veulent transmettre… En tout cas, je ne vois jamais de décor comme dans Nosso Lar, ça c’est sûr ! Ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas (même si j’ai beaucoup de mal à le croire !), mais ils ne s’expriment pas dans mes canalisations en tout cas.

Des décors flous ou ultraprécis…

Je ne sais pas quoi vous dire d’autre sur les décors des défunts. J’imagine que cet article doit être un peu frustrant, mais je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter. Ce que je retiens de mon expérience, c’est que ce sont les défunts qui choisissent le décor dans lequel ils veulent intervenir. Je n’ai jamais vu un décor complètement incongru et en décalage avec la personnalité ou la vie du défunt concerné. Tout est lié, même après la mort physique.

Les décors que je visualise peuvent rester relativement flous ou comporter de nombreux détails très précis. Là encore, je ne sais pas pourquoi. Peut-être que cela dépend de l’affection que le défunt portait à ce décor ou de mon état de forme au moment de la canalisation ? Ou peut-être un peu des deux, mystère…

Toujours est-il que si vous avez des questions sur les décors des défunts, posez-les dans les commentaires sous cet article et j’essaierai d’y répondre autant que faire se peut. Encore une fois, je ne prétends pas détenir la vérité, je parle de mon expérience et de mon vécu, et c’est tout 🙂