En ce moment, je suis en pleine phase de sevrage du sucre. Et pour un bec sucré comme moi, on pourrait dire que ce n’est pas facile. Mais en fait, si, c’est facile pour l’instant. Le plus dur, c’est de commencer, de se lancer, d’essayer. Un peu comme dans la médiumnité non ?! En tout cas, ça m’a inspiré ce parallèle que certains trouveront tordu, je sais (mais j’assume !).

C’est quoi le rapport entre le Coca et la médiumnité ?! 

Avant d’entrer dans cette troisième tentative de sevrage du sucre (mais cette fois, ce sera la bonne !), je me disais que ce serait impossible pour moi d’arrêter le sucre, parce que je replongeais à chaque fois que j’avais le malheur de goûter quelque chose de sucré, genre une part de gâteau d’anniversaire…

Et puis je me suis rendu compte que je me jugeais bien durement, parce que j’avais déjà réussi dans ma vie à arrêter définitivement des choses qui n’étaient pas bonnes pour ma santé, notamment cette saleté de Coca. J’en buvais des litres et des litres, et ça a duré des années.

Et puis, du jour au lendemain, j’ai arrêté et je n’en ai plus jamais repris. Je sais, ça fait un peu ex-tabagiste ou ex-alcoolique, mais en tout cas, j’en suis vraiment très fière, parce que c’était mal barré, je vous le dis !

Enfin bon, je n’écris pas cet article pour vous parler de mes rapports compliqués avec le sucre, mais pour vous dire que les croyances limitantes nous pourrissent bien la vie, et ce dans tous les domaines : l’alimentation, la santé… et la médiumnité, évidemment !

Je croyais que… Et pourtant…

Quand j’ai repensé à mon sevrage instantané du Coca, j’ai songé aussi à tout ce qui a changé dans ma vie depuis 2016. Je vivais avec énormément de croyances limitantes, comme beaucoup d’entre nous.

Je pensais par exemple que j’étais incapable de parler en public, que je mourrais sur place si j’étais obligée de prendre la parole devant une foule. Et pourtant, j’ai animé deux conférences et j’ai aimé ça ! Et j’organise même un premier groupe de parole sur la médiumnité le 1er février !

Je pensais que la médiumnité, c’était pour les autres, et que moi, ce qui m’arrivait, c’était un petit truc indomptable, mais pas de la vraie médiumnité. Et pourtant, je canalise des messages écrits depuis près de 3 ans !

Je pensais que ça ne servait à rien de publier mon premier livre, parce qu’il y avait déjà tellement d’ouvrages sur le sujet et que le mien passerait inaperçu.

Je pensais que j’étais impatiente et que ça me rendait agressive, colérique. Je me rends compte que je le suis beaucoup moins qu’avant, et je me surprends moi-même à ne pas m’énerver quand j’attends quelque chose ou quelqu’un. C’est après coup que je me dis : « ah tiens, c’est bizarre, je ne me suis pas énervée là, dis donc ! ».

On peut changer à tout moment

Si je remonte à encore plus loin que 2016, il y a bien d’autres croyances limitantes qui ont disparu aussi : l’associabilité ; la laideur (quand j’étais au collège, je pensais vraiment que j’étais la fille la plus moche du monde !) ; la paresse… Oui, j’étais vraiment dure avec moi, j’éprouve de la compassion pour cette période de ma vie maintenant.

Ce qui est encourageant dans tout ça, c’est qu’on peut changer à tout moment et que les barrières qu’on croit infranchissables ne sont qu’en papier ! Il suffit de les pousser pour avancer. Parfois ça prend un peu de temps, parfois c’est instantané.

Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas en se voilant la face qu’on peut évoluer. Il faut accepter de regarder en face cette partie de nous qui a choisi de croire ceci ou cela pour X raisons, lui montrer qu’on l’a vue et comprise, et avancer, avec foi.

Bref, quelle que soit votre ambition, ne laissez pas vos croyances limitantes les ruiner. Dézinguez-les, non mais oh !$

(Je décline toute responsabilité quant à la cinglitude de cet article, ça doit être l’arrêt du sucre qui joue sur mes neurones !).