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Ça faisait longtemps que je n’avais pas mis en ligne d’interview sur le blog. C’est aujourd’hui chose faite grâce à Amandine Cima, qui pratique un genre de médiumnité un peu particulier (même si, finalement, toutes les médiumnités sont particulières !). J’apprécie beaucoup la sincérité, l’empathie, l’humour et la douceur d’Amandine, et ça a été un vrai plaisir de l’interviewer. J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à lire cette interview !

Bonjour Amandine, merci d’avoir accepté cette interview. Vous êtes médium d’un genre un peu spécial… Pouvez-vous vous présenter et nous raconter comment vous pratiquez votre médiumnité ?

Bonjour Fabienne ! Je m’appelle Amandine Cima, je suis Suisse et je suis médium en communication intuitive. J’ai commencé avec les animaux, mais comme on peut vite s’en apercevoir, on peut communiquer avec tout, tout le temps. J’ai donc développé mes facultés avec les défunts, mais aussi avec l’âme des personnes vivantes. J’utilise beaucoup ma médiumnité avec les personnes qui manquent juste d’un peu de confiance pour s’écouter.

Ça fonctionne également avec les enfants. Ça m’est arrivé aussi les bébés en intra-utérin, et beaucoup avec le mien en particulier, car je ne suis pas toute seule là, nous sommes deux ! [Félicitations ! ] Je continue à découvrir, parce qu’on n’arrête jamais de découvrir tout ce qui est possible par ce biais. Je suis aussi passionnée par les êtres de lumière, les guides, les anges, les êtres élémentaires… Il n’y a pas de limite en fait !

Depuis combien de temps vous êtes-vous découvert ces facultés de communication?

Ça doit faire à peu près comme vous je dirais, peut-être un tout petit peu avant, je crois que ça fait un an et demi à deux ans maintenant.

Pour moi, c’est en mars 2016, donc effectivement à peu près à la même période. C’est fou… Il y avait quelque chose dans l’air, même en Suisse ! Dès le début, vous avez décidé de vous lancer professionnellement ?

Disons que j’ai été un peu poussée par la force des choses, par ce qui s’est passé autour de moi. J’ai commencé par suivre des cours, des ateliers de communication intuitive, avec une personne absolument géniale qui s’appelle Bettina Hofer, qui ne donne plus de cours maintenant. Elle a incité tous les intervenants de l’atelier à se lancer et à lutter contre la peur. Je me suis vraiment sentie appelée et j’aimerais maintenant pouvoir vivre en bonne partie grâce à la communication intuitive.

Parce que pour l’instant, vous avez un travail salarié en parallèle de votre activité de communication animale, c’est ça ?

Oui. Je suis assistante vétérinaire, les animaux ont toujours fait partie intégrante de ma vie. On a toujours eu beaucoup d’animaux à la maison, j’ai toujours été très proche de la nature, et tout cela grâce à mes parents, qui nous ont ouverts à cela. Ce n’est pas quelque chose que j’ai envie de lâcher complètement, parce que mon métier, à la base, c’est aussi une passion. Et puis je trouve intéressant de pouvoir lier les deux. Ensuite, il faut trouver le moyen d’être en accord avec soi-même au niveau professionnel, ce qui n’est pas forcément facile. Parce que c’est difficile d’amener la médiumnité dans un job où tout le monde est très terre-à-terre.

J’imagine… Je voulais vous demander comment vous vous étiez tournée vers la communication animale, mais vous venez de me donner la réponse.

Oui. En plus de mon attirance pour les animaux, le paranormal m’a toujours beaucoup attirée et intriguée. À présent, je me rends compte que la communication intuitive ou médiumnique, je l’ai toujours pratiquée en fait. Je me rappelle que quand j’étais petite, je parlais à mes peluches dans mon lit. OK, tout le monde le fait, sauf qu’elles me répondaient !

Tu le gardes un peu pour toi, parce que tu essaies d’en parler une ou deux fois, même à tes parents, et on te dit : « Mais oui, bien sûr ! ». Et puis tu commences à comprendre…

Tout à coup, ce n’était plus possible de vivre avec tous ces masques et tous ces faux-semblants. Il y avait vraiment des choses qui ne résonnaient plus du tout ensemble. Je ne sais pas ce qui se serait passé si je ne m’étais pas rendu compte de tout ça, mais ce n’était plus possible.

Je crois qu’il faut à un moment pouvoir vraiment s’écouter et envoyer balader la peur, bêtement. On nous maintient sur ce chemin bien droit, dont il ne faut pas trop sortir, et puis on se rend compte qu’on est tellement mieux quand on fait ce qui résonne en nous, quand on en a envie.

Vous souvenez-vous de votre première communication animale ?

La toute première, c’était lors de l’atelier avec Bettina, avec son cheval. C’était vraiment bizarre parce qu’il m’attendait. Il m’a dit : « Ah ben c’était le moment que tu démarres, toi !  On t’attendait ! Mais tu verras, tu es sur ton chemin ». Quand est venu le moment où il fallait dire aux autres intervenants ce qu’on avait obtenu comme message, j’ai eu peur qu’on me prenne pour une mégalo. Finalement, je me suis lancée et ça m’a fait du bien, parce que tout le monde avait reçu un message très positif de la part de cet animal. C’est là que j’ai décidé de me lâcher la grappe !

Avez-vous eu d’autres communications marquantes après cette première expérience ?

Oui, beaucoup ! Elles sont toutes particulières, et puis très personnelles par rapport à l’animal, mais surtout par rapport au propriétaire en général. Je reçois un très grand nombre de messages personnels pour les propriétaires. Et puis, même si je ne connais pas l’animal, il y a souvent un message personnel pour nous derrière. Je ne sais pas si c’est le cas pour vous avec vos Clédelâme, mais lorsque je suis en train de faire la communication ou d’écrire, je me dis parfois que c’est un peu pour moi aussi ! Je pense que c’est aussi une sorte de synchronicité ou de message de l’Univers pour nous. Et c’est aussi pour cela que je trouve ça formidable, dans le sens où chaque communication me permet de grandir. C’est une sorte de thérapie pour moi aussi, en définitive. Tout comme les soins.

Y-a-t-il un animal que vous traitez plus particulièrement que d’autres – par exemple les chiens ou les chats – ou est-ce varié ?

Effectivement, ce sont le plus souvent des chiens et des chats.

Ils sont décédés ou vivants ? Quel est le contexte quand on vient vous voir ?

Ce sont souvent des animaux à problème. Chez les chats, il s’agit souvent de soucis de malpropreté par exemple. Chez les chiens, on rencontre des problèmes d’agressivité ou de comportement avec les autres chiens ou avec les humains. Mais ce que je trouve formidable, c’est que beaucoup de gens me demandent juste d’avoir une communication pour apprendre à mieux connaître leur animal.

Et cela les aide-t-il vraiment ? Par exemple, l’agressivité d’un chien peut-elle être résolue à la suite d’une communication intuitive ?

Ce que j’explique bien aux personnes qui me consultent, c’est que je ne fais pas de miracle à proprement parler, mais je vais pouvoir dire pourquoi l’animal réagit ainsi. Ensuite, il faut aussi que le propriétaire fasse un pas dans le sens du chien pour essayer d’arranger la situation… Ce sont toujours des problèmes relationnels et il y a toujours au moins deux parties impliquées.

Trouvez-vous une différence entre une communication avec un humain et avec un animal ? Par exemple, un humain peut a priori philosopher, enfin avoir une pensée construite, logique. Est-ce qu’on va retrouver ça avec un animal ?

J’ai plus souvent l’impression que ce sont les animaux qui sont plus philosophes en fait ! Mais ce qui se passe, je pense, comme pour vos Clédelâme, c’est que je me relie au cœur ou à l’âme de l’animal.

Vous pratiquez aussi des soins énergétiques avec ces animaux, et je sais que vous utilisez un matériel spécial. Pouvez-nous nous en parler ?

En ce qui concerne le soin avec les animaux, il s’appelle Nahii. J’utilise des bols tibétains pour harmoniser les énergies, ainsi que des codes spécifiques qui sont du genre de ceux qu’on a retrouvés sur la momie Ötzi, découverte en Autriche. Sur la peau, elle avait des tatouages avec des codes… Apparemment, ces codes ont été retrouvés sur des endroits de son corps qui avaient eu des problèmes : des fractures, des problèmes physiologiques… Du coup, la personne qui a créé ce soin dit avoir reçu d’une manière divine ces codes et les a ensuite intégrés dans ce soin.

Et donc, vous utilisez ces codes et ça marche ?

Oui, j’obtiens d’excellents résultats avec ce soin. C’est un mélange : il y a du magnétisme, les bols tibétains, ces codes… Je fais également beaucoup appel aux êtres élémentaires, parce que j’adore travailler avec eux. Ensuite, on peut s’approprier tout ça et intégrer l’énergie des pierres par exemple ou des huiles essentielles.

En ce qui concerne le matériel, j’ai également une table radionique, mais je l’utilise seulement avec les humains. Je pourrais l’utiliser avec les animaux, il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas, mais j’ai une préférence pour le soin Nahii, parce qu’il est vraiment créé pour ça. Pour en revenir à la table, je l’utilise avec un pendule. Il y a trois portails qui correspondent à plusieurs dimensions, ainsi qu’une barre d’outils, comme sur un ordinateur.

Et puis il y a plusieurs outils que je choisis avec le pendule, selon la situation. Il y a les différentes fleurs, comme les fleurs de Bach, les fleurs de Mina, mais aussi les égrégores de mes anges protecteurs. On peut aussi ajouter nos outils personnels ; j’avais intégré mes oracles et des pierres aussi. Il faudra que j’intègre les êtres élémentaires par la suite. C’est un outil que j’aime beaucoup utiliser, il m’a beaucoup aidée au début pour prendre confiance.

Quels sont vos conseils pour ceux qui voudraient se lancer dans la communication intuitive avec les animaux ? Est-ce différent de la communication avec les défunts ou avec l’âme ?

Ce n’est peut-être pas le même niveau vibratoire. Pour autant, je ne fais pas de différence, je ne suis peut-être pas une puriste ! J’y vais au feeling et ça se passe. On doit certainement sentir une différence si on s’adresse à un animal, mais pour moi, ça reste des âmes.

Et comment procédez-vous ? Vous prenez une photo de l’animal en question et vous vous connectez ?

En général, je me recentre, je me connecte bien à la Terre et au Ciel. Et puis je prends la photo de l’animal, mais ça m’est déjà arrivé de devoir le faire sans et ça fonctionne aussi. Mais c’est un support matériel auquel on aime bien se raccrocher pour se rassurer. Je n’ai pas de difficultés pour me connecter, mais certains animaux ou entités sont plus causants que d’autres, ou cela vient de manière plus fluide avec l’un qu’avec un autre. Pour quelqu’un qui fait de la médiumnité autre qu’avec les animaux, il n’y a absolument aucune différence.

Utilisez-vous votre médiumnité dans votre cadre professionnel ?

Cela m’arrive. Mais j’ai une éthique, je refuse de faire de communication avec un animal si le propriétaire ne me l’a pas demandé. En revanche, j’utilise beaucoup la communication avec les animaux qui se trouvent au cabinet, mais vraiment juste de l’animal à moi, pour essayer de le calmer ou de comprendre ce qui se passe. Le magnétisme aide également beaucoup pour les calmer ou pour essayer d’apaiser des douleurs.

Comment vivez-vous votre médiumnité au quotidien ?

Je pense l’assumer plutôt bien. Mais si je vois que les gens en face ne s’y intéressent pas plus que ça, je ne vais pas imposer ce que je vis non plus, parce que je n’aurais pas envie que l’on m’impose une manière de penser ou quelque chose qui ne m’intéresse pas. Mais quand on rencontre quelqu’un qui est ouvert, on pourrait en discuter pendant des jours !… Et surtout, la vie faisant, on rencontre de plus en plus de gens qui nous correspondent. Les possibilités d’échanger se multiplient et c’est toujours tellement intéressant de discuter avec quelqu’un, de sa manière de vivre justement, de le partager. Je dirais que depuis que je pratique et depuis que j’ai découvert la spiritualité, j’ai réellement l’impression de me laisser vivre.

Oui, vous allez dans le sens du courant, il n’y a pas de résistance. Je comprends tellement !

Oui, c’est ça. Tout paraît évident, même si nos vieux schémas de bons vieux humains bien terrestres ressortent de temps en temps. Mais c’est vrai que c’est tellement plus cool et facile en fait.

Avez-vous d’autres choses à ajouter, Amandine ?

Ce que j’aime beaucoup dire aux gens, ou aux intervenants dans les ateliers, c’est que nous avons tous les mêmes capacités. La seule chose qui fait vraiment la différence, c’est de se faire confiance et de s’écouter. Et puis, nous avons tous nos symbolismes, ce qui explique qu’on ne va pas recevoir les messages de la même manière ; et cela s’apprend. On se constitue au fur et à mesure son petit lexique de symboles. C’est toujours difficile de savoir ce qui vient de la personne, ce qui a été traité par le mental, et il faut apprendre à dénouer tout ça. C’est ce qui rend l’apprentissage vraiment très intéressant.

Merci beaucoup Amandine Cima de m’avoir accordé un peu de votre temps ! Si la communication intuitive avec les animaux vous fascine, vous pouvez découvrir le site et la page Facebook d’Amandine ci-dessous.

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