Comme vous le savez (ou pas !), j’ai un long passé de journaliste en presse écrite. Une de mes caractéristiques (ou un de mes défauts selon certains !), c’est que j’aime bien tout comprendre. Je suis Madame Pourquoi. Je pose des questions jusqu’à ce que je comprenne. J’ai BESOIN de comprendre, c’est plus fort que moi ! Et j’étais déjà comme ça avant d’être journaliste, alors vous imaginez bien qu’exercer cette profession pendant quatorze ans n’a pas arrangé mon cas !
Tout ça pour vous dire que mon arrivée dans le monde de la médiumnité et de la spiritualité est liée à cette attitude face à la vie : j’avais besoin de comprendre…
Madame Pourquoi un jour, Madame Pourquoi toujours !
Je suis allée voir la conférence de Stéphane Allix, « Peut-on communiquer avec les morts », parce que j’avais envie d’en savoir plus. J’ai lu le bouquin sur les anges gardiens parce que ça m’intriguait et que je voulais savoir s’ils existaient vraiment (moi, athée, j’avais du mal à y croire !). J’ai commandé la guidance angélique parce que je voulais voir ce que ça donnait et j’étais curieuse de ce que Marina allait capter.
J’ai lu quelque part qu’on entrait dans la spiritualité quand il nous arrivait un événement traumatisant dans notre vie (décès, accident, maladie…), quelque chose qui nous forçait à une remise en question de nos points de vue sur l’existence. C’est peut-être vrai pour la plupart des personnes, mais en ce qui me concerne, ce n’est pas le cas !
Ce qui m’a conduite à la médiumnité et à la spiritualité, c’est mon ouverture d’esprit (je suis cartésienne mais j’essaie de m’intéresser à tout, sans a priori) et cette volonté incessante de comprendre. Madame Pourquoi un jour, Madame Pourquoi toujours !
Des questions à la pelle
Et donc, quand j’ai découvert ma médiumnité, j’ai poursuivi mon cheminement spirituel avec cette démarche : comprendre, comprendre, comprendre ! Toujours plus, impérativement. Si on ne comprend pas, c’est que quelque chose ne va pas. Il FAUT comprendre pour ne pas se faire manipuler et/ou pour évoluer toujours plus.
Du moins, c’est ce que je me disais. Mais quand on a affaire au monde spirituel, cette posture devient légèrement compliquée à tenir. Ah ça, des questions, j’en avais, à la pelle ! On pourrait même dire que chaque journée m’apportait une nouvelle source de questionnement !
Mais le problème, c’est que ces questions restaient et restent sans réponse. Et ça, la Fabienne, elle a eu du mal à s’y faire ! Mon envie de tout comprendre n’allait pas disparaître comme ça, après tant d’années de pratique ! Eh bien si, il a fallu que je m’y fasse, que je m’adapte… Et je peux vous dire que ça a été bien compliqué.
Petit cerveau humain vs immensité de l’Univers…
D’ailleurs, il y a des rechutes régulièrement ! Je me demande souvent pourquoi l’Univers agit de telle façon plutôt que de telle autre. Je ne trouve pas ça logique. Et du coup, j’essaie de comprendre ce qui se trame derrière. Aaaaaaaaaaaaaaaah, erreur ! Il ne faut PAS faire ça, je vous le dis ! Comme me le dit souvent ma chère Delphine, « Arrête d’essayer de comprendre, tout ça te dépasse complètement ! ».
Et c’est vrai que mon petit cerveau humain est totalement incapable d’appréhender les desseins de l’Univers, j’en suis bien consciente. Tellement de paramètres entrent en jeu, nous ne contrôlons tellement rien… Tel événement qui paraît insignifiant sera en fait un point marquant dans notre existence parce qu’il aura changé la trajectoire de notre vie. Mais ça, on ne s’en rendra compte que plus tard.
Pareil avec les Clédelâme, les guidances, les médiumnités : je ne sais pas comment je capte ce que je capte, mais ce qui est sûr, c’est que ce sont des informations avérées et confirmées par les personnes concernées. J’aimerais bien savoir « qui » me les transmet, mais en même temps, je sais bien que ce qui compte, après tout, c’est le message, et uniquement le message.
Un pouvoir illusoire
En fait, ce besoin de comprendre à tout prix est lié à ma contrôlite aiguë (tiens, ça faisait longtemps que je ne vous en avais pas parlé, hein ?!). Je l’ai compris il y a peu de temps. C’est comme si comprendre tout, ou en tout cas un maximum de choses, me donnait une sorte de pouvoir dans ma vie. Je comprends, donc je sais où je vais.
Un pouvoir complètement illusoire, c’est ce que je n’avais pas saisi. Tout cela nous dépasse, et de très loin. Nos petits cerveaux humains ne sont pas en mesure d’appréhender la conscience infinie qui nous entoure.
Et puis, finalement, quand on accepte qu’on ne peut pas tout savoir (bon, j’ai encore du boulot, mais je me soigne !), c’est beau aussi, parce qu’on se laisse porter par le Mystère de la vie. Tout est juste, paraît-il, et l’Univers sait ce qu’il fait, même si nous, nous n’y comprenons rien.
Alors on fait quoi, je vous le demande ? Eh bien oui, on lâche prise ! Voilà voilà… Bon bah je vous laisse, j’ai un lâchage de prise qui m’attend (ou pas !)…
16 avril 2021 at 2:17 pm
Merci pour cet article.
Des fois je me sens seule car moi aussi je suis entrée dans la spiritualité « facilement et sans souffrance ». Est ce que c’est parce que moi aussi j’ai une « ouverture d’esprit (je suis cartésienne mais j’essaie de m’intéresser à tout, sans a priori) et cette volonté incessante de comprendre » ?
Je ne me voile pas la face, je n’ai pas de soucis à me faire face et à accepter ce qui doit et à prétendre à m’améliorer sans cesse.
Du coup la ribambelle de personnes dépressives, en souffrance, « nuits noire de l’ame ou tu es pas spirituel », les maux du corps etc… et bien ils m’ont bien fait douter pendant un temps ou je me demandais si je me gourrais pas à fond ! Puisque je n’avais aucune souffrance psychique ou physique !
Maintenant j’en suis à me demander pourquoi ils souffrent, qu’est ce qu’il y a entre eux et moi pour qu’il souffre et moi non ?
Chaque phase a ses questions haha
16 avril 2021 at 3:18 pm
Ah ah, on fait partie du même club, Aurélie, à ce que je vois !
Sauf que moi, je n’ai jamais douté de ce que je vivais, et j’étais même bien contente de ne pas souffrir ! Je suis toujours bien contente de ne pas souffrir d’ailleurs !
Je pense que c’est un état d’esprit en fait, certains ont besoin d’en passer par la souffrance pour avancer. Ou du moins ils le croient…
Pas nous en tout cas, ouf ! 😉