On peut galérer un peu pour trouver quelle médiumnité est la sienne et comment la développer. Enfin, quand on découvre sa médiumnité sur le tard, comme moi. Et puis, après, on peut craindre que cette médiumnité si chèrement acquise disparaisse, alors qu’on a tant travaillé pour la maîtriser (enfin, en tout lâcher-prise bien sûr !).
On tâtonne, on se cherche…
Mais finalement, je me rends compte de plus en plus que la médiumnité, c’est comme le vélo (ou la natation, ou la lecture), quand on sait faire, on n’oublie jamais !
Quand j’ai commencé à piger comment ça fonctionnait vraiment, j’ai affiné mes perceptions au fur et à mesure, avec la pratique et l’expérience.
Et c’est vrai qu’au fil du temps, ça devient de plus en plus facile d’identifier ce qui relève des pensées et ce qui est intuition.
Au début, on ne sait pas faire, c’est normal, personne ne nous l’a jamais appris ! Alors on tâtonne, on se cherche, on essaie, on se trompe, on recommence, on y arrive, de temps en temps, puis de plus en plus souvent…
Comme quand on commence à faire du vélo en fait : on se casse la figure quelques fois, puis on finit par trouver son équilibre, et alors, c’est parti pour les longues balades 🙂
Je ne savais pas que je savais encore !
Au tout début, quand j’ai découvert ma médiumnité (phrase que j’ai dû écrire environ 150 000 fois sur ce blog !), j’ai eu droit à une période de déconnexion, comme beaucoup de monde. Si vous avez lu mon livre « Libérez le médium qui est en vous ! » ou si vous l’avez expérimenté vous-même, vous savez que ces phases sont quasiment inévitables.
Elles permettent d’intégrer ce qu’on vient de vivre, ces événements extraordinaires. Notre vision de la réalité est bouleversée, le monde tel qu’on le connaissait depuis toujours s’écroule… Tout change ! Alors c’est normal que nous ayons besoin d’un temps d’adaptation !
Sauf qu’à l’époque, le nez dans le guidon (pour filer la métaphore cycliste !), je ne me rendais pas compte de ça. Je me disais juste « Merdum, je ne sais plus faire de médiumnité, ça a disparu, c’était juste du hasard ». Alors que non en fait. Je savais toujours. Mais je ne savais pas que je savais encore !
Remontez en selle, ne vous découragez pas
Encore une fois, le plus « compliqué » dans la médiumnité, c’est de comprendre de quelle manière on canalise et comment ça se manifeste en nous. Parce que, comme je l’ai déjà écrit sur ce blog, il n’y a pas qu’une médiumnité. Je dirais même qu’il y a autant de médiumnités que de personnalités !
Donc on ne peut pas vous dire avec certitude que vous canalisez comme ci ou comme ça, que vous allez recevoir tel genre de message ou d’informations, parce que ce n’est qu’en expérimentant que vous le saurez, que vous le comprendrez !
Regardez, moi, il m’a fallu plus d’un an pour comprendre que ma médiumnité était facilitée par l’écriture. Plus d’un an, franchement !!! Alors que c’est tellement évident que c’en est risible ! Mais bon, j’aime bien me compliquer la vie faut croire…
Et je connais certains médiums, qui pratiquent pourtant depuis très longtemps, mais qui ont eux aussi peur que leur médiumnité ne fonctionne plus, qu’ils se plantent, qu’il ne se passe rien. Ça me fait bien rire, franchement, quand je vois à quel point ils sont doués ! Mais il faut croire que quand on est en plein dedans, on manque complètement de recul sur soi-même…
Pour conclure cet article, je voudrais vous dire ceci : ne vous découragez pas, remontez en selle, continuez, pédalez, vous finirez par trouver la meilleure façon d’avancer en gardant votre équilibre. Et quand vous aurez compris comment vous fonctionnez, ce sera intégré une bonne fois pour toutes !
8 juillet 2019 at 5:04 pm
Bonjour
Jen suis à mon 2e livre de vous et c’est un régal sans nom, comme l’impression qu’on parle de moi, merci becaup pour ton travail et je me met aussi sur ton blog.
Amour et partage
Greg