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Après le découragement, après le doute, laissez-moi vous présenter, messieurs dames, un tout nouvel invité dans notre maison [roulement de tambour] : j’ai nommé… la frustration ! Que c’est pénible à vivre, cette émotion, alors… Et pourtant, mon petit doigt me dit que je n’ai pas fini d’en bouffer, de la frustration. Alors que j’ai été déjà bien servie depuis le début de mon cheminement spirituel, croyez-moi !

En plus, pour alourdir encore davantage la situation, il y a deux types de frustration, histoire qu’on ne s’ennuie pas, vous voyez ? On peut passer de l’une à l’autre, ou vivre les deux en même temps, c’est tellement plus marrant. Frustration, je te hais !

La frustration dans le cheminement spirituel

Comme je l’ai déjà raconté dans l’article précédent, la découverte de ma médiumnité a eu lieu dans une sorte de feu d’artifice, de big bang ! Et puis, plus rien ou presque. Enfin non, ce n’est pas vrai, il se passe des choses étonnantes, mais je n’en contrôle ni la venue ni la durée. Ça se passe à mon insu, j’en suis plus spectatrice qu’actrice presque. Du coup, la frustration, elle, elle ne se gêne pas et elle prend beaucoup de place ! Moi qui aime tant contrôler ce qui se passe dans ma vie, là, je ne peux pas le faire ! Gggggrrrr, j’aime pas ça !

C’est terriblement frustrant pour moi de ne pas pouvoir décider quand et de quelle manière je vais utiliser mes facultés médiumniques. Je me demande si les gens qui sont médiums de naissance éprouvent une sorte de frustration eux aussi. Tiens, ce serait sympa si vous en parliez dans les commentaires ! 😉

Toujours est-il que la frustration semble faire partie intégrante de mon développement spirituel. Est-ce que c’est normal ou bien est-ce que c’est moi, avec mon point de vue, qui transforme tout cela en frustration ? Je pense qu’en effet, je dois travailler sur ma perception de la situation et continuer à lâcher prise au sujet de la contrôlite aigüe. Parce que, même si je voudrais tellement tout contrôler, pour être rassurée, mais aussi pour être fière de moi, reconnaissons-le, eh bien ça ne marche pas comme ça, c’est l’Univers qui décide ! Ou alors c’est moi qui décide, puisque je suis moi-même l’Univers, comme chacun d’entre nous. Mais ça voudrait dire donc que je crée moi-même cette situation source de frustration ? Oh la la, ça devient vertigineux là !

La frustration s’invite aussi dans les rapports avec les autres…

Cette frustration-là, c’est la pire, vraiment. Je suis sûre que ça va vous parler à vous aussi, parce que vous vivez probablement la même chose. C’est la frustration de ne pas pouvoir partager avec notre entourage – notre famille, nos amis – l’intensité, la joie, l’enthousiasme de ce que nous vivons.

J’aime discuter avec mes proches de plein de sujets différents, ça a toujours été comme ça. Qu’on soit d’accord ou pas, c’est toujours enrichissant de partager les points de vue. Mais là, la situation est différente. J’ai vraiment l’impression de parler en chinois ou en langage extraterrestre : on ne se comprend pas. Et c’est quelque chose que j’ai vraiment du mal à accepter.

Non pas que je les juge, ce n’est pas du tout ça, mais je suis attristée qu’ils ne puissent pas partager avec moi cette joie, ce bouillonnement parfois, cet enthousiasme… Car si la fréquence de mes contacts médiumniques est assez chaotique pour le moment, il y a une chose dont je suis certaine au plus profond de mon cœur : la vie continue après la mort.

Cette vie qui se poursuit dans l’au-delà vous semble sans doute une évidence à vous aussi, puisque vous êtes sur ce blog et que vous me lisez, mais c’est vraiment là le point d’achoppement avec mes proches je crois. Tant qu’on a un doute, tant qu’on veut des preuves, tant qu’on n’a pas expérimenté un contact médiumnique soi-même en fait, je crois qu’on reste de l’autre côté de la barrière. J’ai compris il n’y a pas longtemps que ça ne servait à rien de vouloir prouver, ça peut même être douloureux à vivre. Mais cette frustration, là, engendrée par un dialogue devenu difficile, voire impossible (enfin si, on se parle, mais on ne se comprend pas !), elle est vraiment pénible à vivre.

Peut-être que, encore une fois, je devrais me détacher de tout cela. Vivre mon chemin, expérimenter et accepter que c’est mon chemin à moi, et seulement à moi. Pas évident pour le moment !

Et vous, est-ce que vous vivez aussi de la frustration ? Si oui, comment faites-vous pour la dépasser ? Ça m’intéresse !