Quand on découvre sa spiritualité, on a beau se sentir pousser des ailes dans le dos, ce n’est pas forcément funky tous les jours. Il y a même des moments où on a l’impression de porter un lourd fardeau et de ne plus avancer. En fait, la médiumnité, tout comme la spiritualité, c’est un loooooooooooong parcours.
« Coucou, je suis ton mental et je viens t’embêter ! »
Parfois, ce parcours se présente devant mes yeux comme une belle route lisse, droite, plane, éclairée de chaque côté et qu’il me suffit de suivre, en toute quiétude. Et puis il y a d’autres jours où ce n’est plus une route que j’ai devant moi, mais une immense montagne qui me paraît infranchissable !
Tout me semble compliqué, tout paraît impossible, mes doutes font la fiesta dans ma tête, mon mental me saoule avec ses « mais arrête avec tout ça, tu t’inventes des trucs là ». Bref, il y a des moments où j’ai envie de tout envoyer valdinguer et d’aller me goinfrer de macarons (ou de tarte au citron meringuée, ça dépend !).
Bah ouais, après tout, à quoi ça sert de se prendre la tête avec la spiritualité ? Si ça ne coule pas de source, pourquoi se fatiguer à essayer d’avancer quand même ? Pourquoi tout n’est pas évident ?
Accepter de ne pas avoir de réponses, c’est peut-être la clé…
Bon, c’est encore et toujours le mental qui fait des siennes, je devrais commencer à en avoir l’habitude. Mais que voulez-vous, je suis une pauvre petite humaine avec ses défauts, son impatience, ses colères aussi… Et c’est aussi ce qui fait le sel de notre incarnation, non ?
Quand le découragement me saisit, quand je me dis que je n’arriverai jamais à développer mes capacités médiumniques parce que mon mental prend toute la place, quand j’en ai vraiment marre de tout ça et que je veux juste rentrer dans ma bulle et oublier tout, il y a une solution qui est assez radicale : faire une bonne sieste !
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Oui, bon, quand on est au bureau, c’est moins facile, c’est sûr ! Mais si, comme moi, vous avez la chance de travailler de chez vous, octroyez-vous ce sommeil réparateur ; vous verrez, ça remet « les idées » bien en place 🙂
Une autre solution qui marche bien aussi, c’est d’aller marcher, justement. S’aérer les neurones, s’ancrer dans le moment présent, écouter le bruit du vent dans les branches, sentir l’odeur de la terre mouillée après la pluie (ah, comme j’adore cette odeur !…). S’oublier dans la nature.
Et puis laisser passer du temps
Je trouve qu’on ne sait pas assez que la spiritualité, c’est un long chemin. Ça n’arrive pas tout cuit dans le bec. Dans notre société de consommation, on est habitués à avoir ce qu’on veut aussitôt qu’on en a envie, sous réserve d’avoir les moyens suffisants, of course. Donc on veut, on a.
Mauvaise habitude qui nous conditionne et renforce l’impatience naturelle de certains (moi ? oh non, si peu !) quand tout ne se déroule pas à la vitesse de la lumière.
En plus, je ne sais même pas pourquoi je suis si pressée alors qu’il y a un an, je ne savais rien de tout ça et je ne m’en portais pas plus mal 🙂
Bref, aujourd’hui montagne, demain route droite. Mais je continue d’avancer ! Et vous ?!
16 novembre 2016 at 2:21
Coucou Fabienne
Un très bel article encore qui évidemment me parle énormément ! je me suis vautrée aussi bien des fois dans la tarte au citron meringuée 🙂 😉
Il y a des fois où ce F****g mental m’a tellement épuisé que j’en ai pleuré et pleuré et pleuré !
Bon et puis une bonne engueulade de mon mari (que j’épuise aussi ;)), un bon recentrage, une bonne balade en forêt et hop c’est reparti pour un tour avec en prime le bonheur d’avoir « grandi » un petit peu à chaque fois. Mais aujourd’hui j’en ai assez que ça se fasse dans la « douleur » !! Il faut absolument que je me mette à la méditation 🙂
16 novembre 2016 at 3:21
Je vois qu’on vit les mêmes choses ou presque, Letizia !
La méditation, c’est justement au programme d’un de mes prochains articles 😉
À bientôt, et merci pour votre commentaire 🙂
16 novembre 2016 at 2:52
Bonjour ! Votre article me parle beaucoup…Sauf que je n’ai aucune idée de ma mission de vie donc j’ai arrêter d’insister.
Un plaisir de vous lire 😉
16 novembre 2016 at 3:20
Merci Jessica 🙂
16 novembre 2016 at 3:42
Coucou Faby!!!
Mais comme ton article tombe à pic… Quel fabuleux hasard (mouhhahahahaaaa!!!).
Ca fait environ une semaine que je doute de ma mission, que mon site marche un peu moins bien (jusqu’à ce matin où j’ai décidé d’arrêter de me torturer le cerveau et bim, deux téléphone pour des communications intuitives!), que je me dis que de toute façon y a plein de gens qui font la même chose que moi et qui s’on sûrement beaucoup plus doués… et blaaaa blaaaa blaaaaa….
Enfin, c’est rassurant de savoir qu’on passe tous par là et qu’on est juste des « incarnés » comme les autres même si on adore paraître un peu chelou aux yeux des cartésiens ;)!
Je te fais plein de bisous Faby
16 novembre 2016 at 4:31
Amandine, tu vois, tout le monde passe par les mêmes périodes de doute !
On est des chelous qui en bavent, mais qui avancent quand même 😉
Bises !
16 novembre 2016 at 4:16
Alors, moi c’est tout pareil, j’avance, je doute, j’arrête tout et là BAM,coup de tel pour des séances.
Car souvent on se dit que ce qui nous arrive dans la spiritualité et ben c’est pas si flagrant que ça et que l’on se fait des films !!
Bon courage à vous tous pour ce beau,long et très longggggg chemin.
16 novembre 2016 at 4:24
Ça fait vraiment du bien de voir qu’on est nombreuses à avoir des doutes, à avancer lentement mais sûrement.
Merci Isabelle pour ton message ! 😀
16 novembre 2016 at 10:07
Comme tu t’en doutes, ce message me parle ! Je suis dans la période « montagne » depuis pas mal de temps et ne sais pas du tout vers où je vais…Patience, lâcher prise, etc : des objectifs encore bien lointains… Et mon mental qui n’en fait qu’à sa tête… Le chemin est long, mais je le franchirai pas à pas. Merci Fabienne ! Bises.
17 novembre 2016 at 2:14
Courage, Cathy, tu vas la franchir, cette montagne 🙂
Bises ma sorcière ! 🙂
16 décembre 2016 at 8:25
Bonsoir je me sens differente des autres ´ parfois je sais des choses qui ne se sont pas realisees , heureusement. Je pense que je divague , mon hypersensibilite me joue des tours oubien mon intellect fonctionne trop ….. Merci, ca m a fait du bien de vous ecrire.
17 décembre 2016 at 10:31
Bonjour Malika,
C’est vrai que ce n’est pas toujours facile à vivre et il est vraiment important d’être bien ancrée (les pieds sur terre, la tête dans les nuages 😉 ) pour trouver le juste équilibre.
Je suis heureuse que ce blog puisse vous aider, c’est son but 🙂
Bonne journée et à bientôt !
2 juin 2017 at 10:56
Coucou Fabienne,
Je me décide à poster enfin un message sur ton blog (lectrice silencieuse bonjour ;). Je l’ai découvert il y a peu et je le parcours doucement mais sûrement.
Ces moments de découragements me traversent régulièrement depuis plusieurs années.
C’est en discutant avec mon ancien voisin (magnétiseur-sourcier) du pourquoi du comment de tout ce bazar que je suis enfin entrée en résilience avec ce sujet.
Durant des années, j’ai douté, je me suis remise en question. J’ai même bloqué cette prétendu graine de médiumnité. Lui, il subissait une période de passage à vide (dur dur lorsqu’on en fait son métier).
En discutant, des interrogations se créèrent : « Et si nous étions mis à l’épreuve ? Le doute serait-il utile ? ». Sur ces quelques mots, il me répondit : « Très bien. Mais pourquoi ? Dans quel but ? ». J’eus alors la sensation que quelqu’un me fournissait la réponse tant attendu : « Accepte de ne pas savoir. C’est le jeu. La foi en une spiritualité, médiumnité ou que sais-je encore inclut de ne pas avoir toutes les données dévoilées. Sinon, nous ne pourrions pas appeler cela ainsi. C’est le monde de l’intangible. Seule la finalité compte. » Je reste encore ébétée lorsque j’y repense. Mais en acceptant cette part de mystère, je constate que ces moments ne se subissent plus. Ils sont là pour de bonnes raisons. Que ce soit pour s’apercevoir que nous sommes sur un chemin détourné, ou pour simplement recharger nos batteries ou nous permettre de nous découvrir… Qu’importe ! Les moments de découragement nous recentrent et nous poussent dans nos retranchements pour justement approfondir nos croyances ou aptitudes.
Enfin, c’est ce que je pense.
Une chose est sûre, depuis cette « découverte », je n’utilise plus de temps à maudire ces passages à vide 🙂
3 juin 2017 at 9:59
Merci pour ton message très profond et de très intéressant. « Accepte de ne pas savoir, c’est le jeu »… On est en plein dans le lâcher-prise, là 😉
Et évidemment, ça me parle aussi, parce qu’en tant que « Madame Pourquoi », je me suis pas mal torturé le bulbe avec des questions existentielles. Mais maintenant, je crois que j’ai passé le cap et que j’accepte de ne pas savoir. Et puis c’est bien de garder une part de mystère je trouve 🙂