groupe de parole médiums médiumnité

Samedi 1er février 2020 a eu lieu le tout premier groupe de parole sur la médiumnité, dont j’avais eu l’idée quelques semaines auparavant. Cela s’est passé à Gien, tout près de chez moi, et 6 personnes étaient présentes pour discuter à bâtons rompus de tout ce qui concerne la médiumnité.

Comment vous dire qu’on n’a pas vu passer l’après-midi ?!…

Quelque chose coinçait…

Quand j’ai annoncé l’organisation de ce premier groupe de parole sur la médiumnité, je m’attendais à un grand nombre de demandes de participations, étant donné la quantité de personnes qui s’étaient montrées intéressées quand j’en avais parlé. J’avais donc décidé de limiter le nombre de participants à 15, pour respecter une certaine intimité.

Mais à mon grand étonnement, l’engouement n’a pas été au rendez-vous. Du coup, je me suis posé beaucoup de questions : qu’est-ce qui n’allait pas ? Le lieu ? Le prix ? La formulation de l’événement ? La date ?…

Je savais que c’était un sujet qui intéressait énormément de monde, même dans mon coin, mais apparemment, quelque chose coinçait. Je ne vous cache pas que j’étais déçue, moi l’idéaliste qui étais si enthousiaste au moment de créer ce projet.

Je me suis même demandé si je n’allais pas annuler purement et simplement. Mais certaines personnes s’étaient déjà inscrites et m’avaient fait confiance, alors je ne voulais pas les décevoir.

Le trac monte…

Finalement, quelques jours avant le 1er février, d’autres inscriptions sont arrivées, à ma plus grande joie, et j’ai décidé de maintenir le groupe de parole, parce que les participants en avaient besoin autant que j’en avais besoin. Il fallait que ça se passe, c’était important ! De toute façon, encore une fois, j’ai été poussée dans le dos par l’Univers dans cette histoire, alors je n’avais pas trop le choix : en avant toute !!!

Nous aurions dû être 7 ce samedi, mais au final, après un désistement de dernière minutes, nous étions 6 : 5 femmes et 1 homme. Hum, pour la parité, on repassera ! Mais au moins, il y avait un représentant de la gente masculine, preuve que c’est un sujet qui concerne tout le monde, pas seulement les femmes !

Je ne vous cache pas que les quelques heures avant le début du groupe de parole ont été stressantes. Je sentais mon ventre crispé,  j’étais tendue, un peu anxieuse… Ce qui était complètement crétin puisque j’avais déjà discuté médiumnité avec la plupart des personnes qui seraient présentes ce jour-là !

Mais bon, Fabienne sans le trac ne serait pas Fabienne…

Des profils variés

Tout le monde était à l’heure au rendez-vous, dans la salle de réunion de cet hôtel situé en bord de Loire. Au début, les uns et les autres étaient un peu intimidés, gauches, comme souvent lorsque des personnes se rencontrent pour la première fois.

Mais l’atmosphère s’est très vite détendue quand j’ai demandé aux uns et aux autres de se présenter à tour de rôle. Alors chacun a commencé à raconter son parcours de vie et ce qui l’avait amené à la médiumnité.

Ce qui était intéressant, c’est qu’il y avait des profils bien différents : la médium de naissance, le cartésien sceptique frappé quand même par la médiumnité, celles qui avaient découvert leur médiumnité sur le tard ou qui étaient en train de la découvrir en ce moment même…

Ce qui m’a fait sourire, c’est que chacun d’entre eux a dit, au moment de l’inscription ou quand il ou elle s’est présenté, qu’il n’était pas médium mais que cette réunion l’intéressait. « Ah bon, t’es pas médium, t’es sûr(e) ?! Pourtant, ce que tu nous racontes depuis tout à l’heure, ça ressemble beaucoup à de la médiumnité hein ! ».

Je me moque gentiment, mais en fait, je suis pire qu’eux, c’est ce que je leur ai confessé à la fin de la réunion ! Eh oui, j’ai un blog qui s’appelle Je Deviens Médium, j’écris des livres sur la médiumnité, je canalise des Clédelâme et des guidances tous les jours ou presque… et pourtant, pourtant… je ne me sens pas du tout médium !

Je sais, c’est portenawak…

Marre de l’autocensure !

Mais revenons-en à nos moutons. Le groupe de parole s’est déroulé exactement comme je l’imaginais. C’est-à-dire que les expériences des uns ont répondu aux questionnements des autres.

Parfois, on vit quelque chose de tellement fort et inexplicable qu’on ne sait pas à qui en parler, sous peine de passer pour un fou ou une folle. Alors on reste avec ses interrogations et/ou ses peurs, et on se sent seul, très seul…

Moi, je ne veux plus de ça, de cette solitude causée par la médiumnité. C’est exactement pour cette raison que j’ai voulu créer des groupes de parole. Je veux vraiment libérer la parole sur la médiumnité, rassembler des gens qui se ressemblent, pour qu’ils se sentent de plus en plus à l’aise pour parler de ces sujets-là.

Parce qu’il y en a marre de l’autocensure qu’on s’impose pour ne pas faire tâche dans la société bien normée ! C’est bien simple, dès qu’on parle de médiumnité, les gens nous regardent au mieux avec des grands yeux, au pire avec peur ou dégoût !

Alors que la médiumnité fait partie de la vie, tout simplement. Pour moi, elle ne devrait pas provoquer plus de réactions que n’importe quel autre sujet. Mais c’est mon côté idéaliste qui parle encore, celui qui croit que l’ouverture d’esprit est répandue (hum hum)…

Et la prochaine fois ?…

Les trois heures de ce premier groupe de parole sont passées à une vitesse hallucinante. Eh oui, nous étions tellement absorbés par le sujet que les propos s’enchaînaient et se relayaient naturellement. Et malgré ces trois heures, nous n’avons même pas eu le temps d’aborder toutes les thématiques en lien avec la médiumnité ! Finalement, 4 heures, ce serait peut-être la bonne durée.

En tout cas, à la fin de ces trois heures, nous avions vraiment du mal à nous quitter les uns les autres, parce que nous avions partagé des propos vraiment profonds et enrichissants. Le genre de propos qu’on ne peut pas avoir tous les jours avec son entourage malheureusement.

Et puis voilà, c’était fini, chacun est reparti vers sa vie… Cette première édition m’a donné quelques idées pour les prochaines. D’abord, je ne ferai plus ça dans une salle de réception je pense, mais plutôt chez l’un ou l’une d’entre vous, un peu à la manière des réunions Tupperware ou autres. Plus convivial, plus chaleureux !

Ensuite, en ce qui concerne le nombre de participants, je ne dépasserai pas le chiffre de 10. Parce que là, déjà, avec 6 personnes, nous avons à peine eu le temps d’évoquer tous les sujets que nous voulions. Alors avec 15 personnes, je n’imagine même pas !

Je ne sais pas encore dans quelle ville aura lieu le prochain groupe de parole. Je pense à Paris, Nantes, Bordeaux et Lyon pour le moment. Il me reste à définir les dates et à trouver le cocon qui nous accueillera. D’ailleurs, si vous êtes dans une de ces villes et que vous avez envie d’accueillir un groupe de parole chez vous, faites-moi signe, on pourra commencer à discuter de l’organisation 😉

Voilà, j’espère que ce compte-rendu vous a plu. Moi, en tout cas, je garde de beaux souvenirs de cette première fois, et j’espère pouvoir partager ça avec vous bientôt, ailleurs !