Depuis quelques mois, ma vie change. Et ça change même beaucoup, comme vous avez pu le lire ici et là sur ce blog ! Moi qui menais une vie tranquille, sans grandes surprises (sauf pour la fête de mes 30 ans, mais c’est une autre histoire !), voilà que j’expérimente de plus en plus souvent des choses incroyables, voire insensées !
Mais c’est vraiment difficile d’en parler avec son entourage sans être prise pour une cinglée au pire, une douce rêveuse au mieux, je suppose que vous l’avez remarqué. Comme je sais que mes parents sont maintenant au courant de ce blog (il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous, Papa et Maman ! ), j’ai eu envie d’écrire ce billet inspiré par eux :
Non, Maman, je ne suis pas folle !
Même si, je le reconnais, les apparences jouent contre moi
– Salut Papa et Maman, comment ça va ? Vous allez bien ?
– Quoi de neuf pour moi ? Oh, si peu. J’ai juste entendu un défunt me parler en chuchotant un matin, un lutin farceur a cassé hyper proprement mon collier cette nuit, j’ai entendu l’autre jour une cascade couler dans la maison, un bébé pleure certaines nuits, des lumières se promènent parfois dans la chambre la nuit… Mais à part ça, ça va bien, merci ! Et vous ?!
À une autre époque, je pense qu’on m’aurait fait enfermer en hôpital psychiatrique, avec un bon gros traitement médicamenteux pour faire disparaître mes hallucinations !
Je réponds donc juste : « oui oui, ça va, la routine quoi ! ». Bah oui, vous feriez comment à ma place, vous ?!
Pourquoi c’est si compliqué de parler de tout ça avec nos proches ?
Déjà, c’est lié à la culture française je pense. Existe-t-il un peuple plus cartésien que le nôtre sur cette Terre, j’en doute ! D’ailleurs, Descartes, hein, il est français, donc ceci explique cela. Je regardais un documentaire, ce midi, où le type interviewé expliquait qu’en Thaïlande et dans nombre de pays asiatiques, les gens dressent des autels un peu partout (dehors, dans leur maison). Ils sont habitués à vivre avec les esprits, ils reconnaissent leur existence. Donc quand il voit débarquer un type qui parle avec les défunts, ça ne les étonne pas plus que ça.
Et l’Islande, on en parle de l’Islande ? Là-bas, ils reconnaissent carrément l’existence des esprits de la nature, quitte à arrêter les travaux d’une autoroute parce que des lutins ne sont pas contents du tracé !
Ce n’est pas en France que ça risque d’arriver, on est d’accord ?
Donc, vous comprenez bien, Papa et Maman, que je n’ai pas forcément envie de m’étendre sur le sujet avec vous ou le reste de la famille, car vos yeux sont bien plus expressifs que vos mots, et ils me disent clairement : « tu racontes un peu n’importe quoi, là, Fabie ! Ton imaginaire commence à devenir vraiment trop envahissant !« .
Ce qui compte, après tout, c’est que je le vive bien, non ?!
Si tout ce qui m’arrive depuis quelques mois m’angoissait, m’oppressait, me faisait aller vraiment mal, alors oui, mon entourage aurait raison de s’inquiéter pour moi. Oui, Papa et Maman, vous pourriez me souffler d’aller consulter un psy (quoique, je n’ai jamais eu tellement confiance en leurs capacités réelles à aller faire mieux les gens…).
Mais là, vous le voyez, je vais bien ! Je me sens même très très bien ! Je redécouvre la magie de la vie, j’apprends régulièrement un peu plus de choses sur l’immensité visible et invisible de l’Univers. Je vis, j’expérimente. Je pars à la découverte de mon être intérieur, de mon âme… Bref, tout ça, c’est passionnant, excitant, stimulant… tout sauf angoissant !
Non Papa, non Maman, je ne suis pas folle. Je vais bien, très bien. Je crois même que je ne me suis jamais sentie aussi vivante 🙂
5 décembre 2016 at 4:58 pm
« Oui notre temps est très limité sur Terre, Papa et Maman. ALors autant que vous nous aimiez pour ce que nous sommes et non pas pour ce que vous voudriez que nous soyons. » N’est ce pas Fabienne ?
Nous n’avons plus besoin de l’approbation des autres et je ressens beaucoup d’audace dans ta manière de dire : non c’est moi qui décide de ma vie.
ouhouh ! bravo .
6 décembre 2016 at 9:23 am
Bonjour Sylvie. Je sais que mes parents m’aiment pour ce que je suis, mais ils s’inquiètent pour leurs enfants et voudraient le mieux pour eux, comme beaucoup de parents 😉
Et c’est vrai que j’ai toujours décidé de ma vie comme je l’entendais 🙂
Bonne journée !
16 décembre 2016 at 9:32 pm
Yeaaaah you rock
C’est vrai que tu es de plus en plus belle de jour en jour… C’est l’enfant en toi qui sort enfin de sa cachette, je vois son minois et j’adore jouer avec lui… <3
17 décembre 2016 at 10:29 am
Waow, merci pour le compliment copine 😀
5 mai 2017 at 8:15 pm
Coucou Fabie 🙂
Je découvre ton article à l’instant… (je ne suis pas très assidue pour le moment, enfin si, depuis une semaine, je bosse d’arrache-pied dans la maison que nous venons d’acheter, comme quoi 😉 )
Je n’ose pas parler de tout ça avec certains proches, par contre, je rencontre régulièrement de nouvelles personnes avec qui partager mes folles aventures défunts, hihi
Et dans notre maison, justement, j’ai Alfred (décédé il y a 23 ans) qui vient me faire des « coucou », qui est super content qu’on ait acheté sa maison, et qu’il a tout fait pour que ce soit nous en fait, sont malins hein… 🙂 🙂
C’est le côté gai de la chose :-)))))))))
Mais je voulais revenir sur la famille à qui l’on n’ose pas ou peu, confier nos expériences, ce sont nos familles d’âme la plupart du temps, nous avons choisi de revivre avec ces personnes pour évoluer et « bonifier ».
J’ai osé renouer avec mon père il y a quelques mois, et puis, plus récemment, j’ai osé lui dire certaines choses, en disant que je n’attendais pas son approbation, que j’avais juste besoin de le lui dire…
J’ai même réussi à le faire réfléchir sur les émotions qu’il ressent et les larmes qu’il verse dès que les juifs sont le sujet…
Je n’ai pas essayé de le convaincre de quoi que ce soit, je me suis libérée d’un « poids », je me suis affranchie et j’aime à croire que j’ai « planté une graine » pour son éveil… Et ça me fait du bien!!!
Mes gros dossiers dans cette vie: m’affranchir, oser être qui je suis et me sentir légitime.
Et je suis « confrontée » à cette famille « fermée » et j’ai perdu ma maman qui avait l’ouverture…
Tout un programme pour me faire évoluer en fait…
Donc, je dirais MERCI à ces gens, famille ou pas, qui nous font grandir par leurs réactions face à nos vies, qui ne font que mettre en lumière ce que nous devons accepter, les parties de nous à faire briller.
Bisouuuuuuuus
PS: je termine par » briller » et ma tête résonne sur l’image de ton article et je me dis waouw, tout est dit 🙂