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Il y a quelques jours, mon fils de 7 ans m’a posé ZE question fatidique, celle à laquelle je n’avais vraiment pas envie de répondre : « Maman, c’est les parents ou pas qui donnent les cadeaux à Noël ? Tous mes copains disent que c’est les parents ? ». Je comptais m’en tirer encore une fois avec ma pirouette habituelle (« Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? »), mais là, mon fils a été clair : « Dis-moi la vérité, Maman ! ». Alors oui, je lui ai dit que c’étaient bien les parents qui déposaient les cadeaux auprès du sapin.
J’étais déçue d’avoir mis fin au conte ! Mais mon fils, lui, n’a pas vu les choses de la même manière que moi : « Je te crois pas ! Je suis sûr que c’est le Père Noël ! Toi, je t’ai espionnée l’année dernière et j’ai bien vu que c’était pas toi qui mettais les cadeaux sous le sapin. Alors que le Père Noël, je l’ai vu pour de vrai dans la maison hein ».

Nos enfants sont nos maîtres ès Merveilleux

C’est tellement naturel, pour eux, d’imaginer, de faire naître dans la réalité leur imaginaire. Mon fils a une imagination débordante. Et c’est jouissif ! J’aime jouer avec lui à inventer des histoires qui deviennent de plus en plus réelles, parce qu’il finit par y croire vraiment. Et c’est beau !

Depuis quelques temps, dans mon évolution spirituelle, on me fait comprendre que je dois me reconnecter au Merveilleux. C’est un univers que j’ai toujours adoré, qui m’a toujours fait rêver. Enfant, j’avais moi aussi une imagination débordante et je me créais des aventures mystérieuses. J’avais dévoré Le 35 mai et Charlie et la chocolaterie, j’adorais Mary Poppins… Bref, j’adorais rêver.

Comme tous les enfants, si leurs parents ne brident pas leur imaginaire et les laissent s’inventer leur monde…

Pourquoi, en grandissant, on oublie tout ça ?

À partir de quel moment on perd cette connexion au merveilleux ? À partir de quand Noël devient juste un moment chaleureux (ou pas !) en famille et plus ce moment rempli de magie de l’enfance ? Je me souviens, gamine, du repas du réveillon, le 24 décembre au soir, puis de l’écoute de la Pastorale des santons de Provence (d’ailleurs, c’est resté, je l’écoute chaque année à Noël !), de la messe de Minuit, puis du chocolat chaud et de la brioche avant d’aller nous coucher en rêvant aux cadeaux du lendemain… C’était une atmosphère vraiment spéciale, que je ne retrouve plus aujourd’hui, engluée dans mon cerveau d’adulte.

Mais merde, pourquoi on n’aurait pas le droit de rêver nous aussi ?! Pourquoi on n’aurait pas le droit à la magie ?! Ce n’est pas réservé aux enfants ; sauf que, eux, ils savent instinctivement la recevoir et en profiter pleinement. Nous, les adultes… on se pose trop de questions.

Retour vers le Merveilleux

Ça a commencé en 2016, ça continuera maintenant jusqu’à la fin de ma vie parce que j’en fais la promesse : je me reconnecte pour de bon au Merveilleux. Je considère que oui, les elfes, les fées, les licornes, les dragons… ça existe. Oui, un lutin farceur peut vous faire des blagues s’il en a envie. Oui, vous pouvez vous retrouver nez à nez avec un cheval ailé si vous dites à votre mental d’aller se faire voir. Oui, vous pouvez ouvrir la porte du Merveilleux et la refermer derrière vous pour toujours. Parce que vous l’avez décidé. Parce que vous en avez envie. Parce que vous savez que ça va vous faire du bien.

Certains choisissent d’être connectés à tous les malheurs et toutes les atrocités de ce monde. Je rejoins le clan de ceux qui décident de se connecter à la beauté, à l’amour, à la joie, au Merveilleux !

Et vous, vous faites quoi ? Vous venez avec moi ?!