Candice Robache, médium

 

J’ai découvert Candice Robache au cours de mes pérégrinations sur Internet, et j’ai été complètement fascinée par son travail. Elle racontait en détail comment elle était entrée en communication avec l’âme d’une maison afin de faire le point avec elle sur toutes les entités qui y étaient présentes et sur tous les problèmes qui pouvaient en découler éventuellement. C’est fou, non ?! J’ai trouvé ça magnifique que les maisons aient aussi une âme, ça a ravivé mon enfant intérieur ! Rien que pour ça, merci Candice 😉 Allez, je vous laisse découvrir l’interview très chouette de cette médium fort sympathique !

Bonjour Candice, et merci d’avoir accepté de répondre à cette interview ! Comment la médiumnité sest-elle invitée dans votre vie ? Quel a été l’élément déclencheur ?

J’ai toujours été attirée par les phénomènes inexplicables, du plus loin que je me souvienne. Quand j’avais 7 ans à peu près, pour m’occuper pendant les vacances, j’ai choisi un jour à la bibliothèque un livre qui parlait des lieux où il y avait eu des apparitions. Et puis, j’ai trouvé un deuxième livre sur le bateau de mon grand-père, où nous logions. Ce livre répertoriait les navires et avions qui avaient disparu dans le triangle des Bermudes. Ces deux ouvrages m’ont passionnée tout un été ! J’étais souvent fébrile en lisant ces histoires, mais toujours en quête d’éléments de compréhension. Je n’étais pas complètement satisfaite par les mystères non élucidés.

J’étais aussi celle qu’on qualifiait de grosse dormeuse. Ma famille m’appelait « la marmotte », parce que je passais beaucoup de temps au lit ! Il ne faut pas penser que j’étais fatiguée. En réalité, je prenais beaucoup de plaisir à sauter d’un rêve à l’autre. De 7 heures à 10h/11h30, j’avais remarqué que je pouvais faire plein d’expériences incroyables et colorées en rêve. Je trouvais cela bien plus excitant que le Club Dorothée, devant lequel les enfants de ma génération se réunissaient !

À quel âge les choses sérieuses ont-elles commencé ?

La vraie prise de conscience de ma médiumnité eu lieu à 17 ans. J’ai découvert les tables tournantes avec mes chers amis de lycée. Nous avons vécu des phénomènes qui nous ont vraiment effrayés. Mes compagnons ont vraisemblablement vécu quelques emprises qui les ont malmenés. Nous avons tenté tous ensemble de trouver des réponses, de comprendre comment nous y prendre pour continuer l’expérience avec l’au-delà dans des conditions moins effrayantes. Alors nous avons rejoint un cercle Allan Kardec, mais c’était toujours aussi sombre après.

À cette époque, il n’y avait pas autant de ressources faciles d’accès  pour nous informer qu’aujourd’hui. Alors nous sommes restés dans la communication avec le bas astral quelques mois avant de jeter l’éponge et de reprendre une vie d’ado plus détendue à sortir le samedi soir.

Mais contrairement à mes amis, j’ai eu envie de continuer de manière confidentielle mes expériences. C’est là que j’ai découvert la canalisation d’entités plus spirituelles en mode d’écriture que je qualifierais de semi-automatique. Cela se passait le soir, dans la chambre de ma mère ou dans la mienne. Je commençais tranquillement par quelque lignes d’écriture pendant lesquelles je me sentais un peu portée et ensuite, cela passait très rapidement par de la transmission d’informations par télépathie et clairaudience. La durée des séances était équivalente à ma forme du moment. Ça pouvait être 1 heure, 2 heures, 3 heures… Ma mère posait des questions, et nous obtenions des réponses assez étonnantes, d’un niveau intellectuel bien supérieur au mien, moi qui étais une redoublante multi-récidiviste 😉

Quel a été votre parcours pour devenir médium professionnel ?

J’ai fait une longue pause dans mes activités médiumniques. J’étais bien trop jeune quand elles ont commencé. Je n’étais pas prête. J’ai dû clairement dire stop à tout ce qui pouvait se présenter d’étranger dans ma tête. Je n’ai rien écrit pendant seize ans.

Durant tout ce temps, j’ai conversé uniquement avec mes guides, par télépathie, de temps en temps. Ils sont discrets, ils me laissaient faire plein de bêtises sur la base du libre arbitre. J’avais même l’impression de les voir derrière moi en train d’attendre que je finisse de jouer avec les extrêmes dans mes relations, mes sorties, mes amours, mes emplois… Mais si j’avais besoin d’aide, hop, ils étaient là ! J’ai toujours été protégée. J’ai pris pas mal de risques dans ma vie sans que cela ne tourne jamais trop en ma défaveur.

J’ai décidé de pratiquer la médiumnité de manière professionnelle après la naissance de mes enfants. Je me suis sentie prête, mature. J’ai travaillé sur moi en pratiquant le yoga, la méditation, en changeant d’alimentation, de lieu de vie, d’entourage…

Et puis un « maître » – je n’aime pas ce terme, mais je n’en trouve pas d’autre – s’est trouvé sur mon chemin pour finir de me donner confiance. Et c’était lancé.

Aujourd’hui, je canalise en particulier nos guides, nos animaux vivants ou défunts, les âmes de nos maisons, les défunts, mais aussi des peuplades lointaines.

Comment vivez-vous votre médiumnité au quotidien ? Comment la conjuguez-vous avec votre vie perso et pro ?

Je vis ma médiumnité uniquement quand je suis en rendez-vous. Le reste du temps, je me passionne pour le développement spirituel. Je ferme mon canal quand je suis en famille ou en dehors du contexte de l’ésotérisme. Je pense être capable de me connecter à tout, d’avoir des informations sur tout, mais j’ai choisi de respecter les conventions et l’intimité de chacun. Je vis comme tout le monde ; si mon mari est en retard ou injoignable, je me fais des films, comme toutes les amoureuses !

Quelle est lanecdote la plus marquante que vous ayez vécue dans votre médiumnité ?

Incontestablement le jour où ma conscience a été déplacée avec l’aide d’êtres divins à une latitude qui m’était inconnue. J’allais entamer une méditation en tailleur sur mon canapé, quand soudain, au bout de trois respirations profondes, j’ai senti mon cœur se soulever dans les airs. Je n’avais pas de visuel, mais, en revanche, je me sentais monter haut, et je n’étais pas seule. En très peu de temps, j’étais à deux endroits à la fois. Je ressentais le bruit du crépitement du feu dans notre cheminée comme une vague vibratoire sur mon corps physique, ce qui m’était désagréable, tandis que ma conscience était auprès d’êtres pleins d’amour à en pleurer.

J’ai compris que j’avais atteint une sorte de palier et que j’étais arrivée à destination. À ce moment-là, on m’a demandé ce que je désirais. Je n’avais rien préparé !… J’aurais peut-être pu demander des super pouvoirs ?! Ou que l’on m’explique ce qui se passait ? Ou que l’on me dise à qui j’avais l’honneur ? Pourtant, j’ai senti qu’il n’y avait qu’une seule réponse possible. L’état dans lequel je me trouvais m’a conduit à dire que je voulais distribuer de l’amour. Il n’y avait pas d’autre demande, c’était comme une évidence.

J’ai senti que celui qui me posait la question était satisfait de ma réponse. Alors nous avons passé assez rapidement toutes les personnes de ma vie en revue et nous avons envoyé de l’amour dans leur cœur. Il y avait des personnes vraiment désagréables avec moi dans le lot, et pourtant, j’ai réussi de la plus belle façon qui soit à leur envoyer de l’amour très sincèrement.

J’ai senti que c’était tout, on m’a aidée a redescendre vers mon canapé. 😉 Physiquement j’ai eu l’impression de faire un saut en parachute avec un moniteur dans le dos ! Ma conscience a réintégré mon corps avec quelques sueurs froides.

Par la suite, j’ai souhaité retourner à l’endroit où on se sent si merveilleusement bien, ça m’avait paru si simple… Mais que nenni ! Il aurait fallu demander les supers pouvoirs, zut !

Comment vivez-vous le regard des autres ? Est-ce que vous assumez sans problème votre médiumnité ?

Alors, c’est assez simple : la famille évite soigneusement le sujet en général. C’est un peu comme parler d’une maladie honteuse. Je sens la gêne. Je ne sais pas ce qu’ils en pensent réellement et je ne pose pas la question à mon intuition. Je ne suis pas certaine de vouloir connaître la réponse en fait. Peut-être qu’ils souhaitent simplement ne pas me déranger et que je me trompe ?

Évidemment, j’ai l’impression que mon travail est inexistant aux yeux de certaines personnes de mon entourage, et ce n’est pas agréable. En même temps, hormis ma mère, on ne m’a jamais beaucoup encouragée dans la vie, ni même félicitée d’ailleurs. De ce fait, je ne suis pas déstabilisée (rire) ! Pour être honnête, j’ai un problème de reconnaissance depuis toujours, et peut-être que cela me fait voir la situation d’une façon complètement tronquée.

Les gens qui me suivent sur Facebook et m’écrivent sont des inconnus dans ma vie physique. Nous entretenons des rapports uniquement via Internet ou par téléphone, mais ils me donnent l’amour, la reconnaissance et les encouragements dont j’ai besoin pour me sentir à ma place professionnellement. Je leur en suis infiniment reconnaissante.

Quest-ce qui vous a donné confiance dans votre manière de vivre votre médiumnité ?

Je me suis beaucoup testée auprès de personnes inconnues et volontaires, c’est très efficace pour gagner en confiance.

Et quest-ce qui vous a aidée à dépasser vos peurs ?

Je n’ai pas peur. Mon travail a pour socle la confiance et l’amour, la peur est complètement dissoute.

Quels conseils donneriez-vous à un médium débutant ?

Des personnes en éveil me demandent régulièrement de l’aide, un coup de pouce pour se lancer. Ça fait partie de ma mission ici. Je me connecte à leur âme afin de savoir sur quoi nous devons travailler. C’est différent pour chaque personne. Je les aide ensuite grâce aux connaissances que j’ai acquises à la suite de mes expériences, de mes études, de mes lectures…

Quelles sont vos lectures inspirantes justement ?

Je vais recommander une œuvre contemporaine et une du siècle dernier ☺ D’abord, la BD super géniale de Lulumineuse et Art-Mella, Allô moi même, qui s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes. C’est un coup de cœur ! Et puis aussi, l’œuvre de T. Lobsang Rampa, une vingtaine de livres publiés des années 50 aux années 80. Il faut chiner un peu pour se les procurer, car ils ne sont plus édités. Il y a quelques temps, un de mes nouveau amis sur Facebook m’a fait don de trois exemplaires que je n’avais pas. Alors en faisant votre demande à l’univers, ayez la foi de pouvoir lire un jour T. Lobsang Rampa !

Quelles sont les personnes qui vous inspirent ?

Mon mari. Sans vouloir me servir de cette interview pour faire une déclaration d’amour, je dois bien reconnaître que c’est lui qui m’a inspiré les chemins à suivre pour retrouver ma médiumnité. Il n’a pas cherché à m’enseigner ou à me driver, mais le simple fait de vivre à ses côtés a eu des effets miraculeux.

Merci beaucoup Candice ! Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour conclure cette interview ?

J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à vivre des expériences magnifiques, des ouvertures de conscience. Je vois chaque jour des personnes qui s’éveillent à leur part spirituelle, et je voudrais leur dire : « N’ayez pas peur, vous n’êtes pas seules et cela va bien se passer ».

Le site Internet de Candice : Dame Cande médium