J’ai un problème : je suis idéaliste. Dans le monde actuel, est-ce une qualité ou un défaut, on peut se poser la question… En tout cas, que ce soit une qualité ou un défaut, ça fait intégralement partie de moi. Ça doit être mon côté Cancer, ça, hein Jacques ?!
Comme dirait ce cher Souchon, je suis « attirée par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales ». (Vous l’avez dans la tête maintenant 😉 )
À bas le tiède !
Le problème, quand on est idéaliste comme moi, c’est qu’on se prend parfois, par période, de grandes claques dans la tronche. Du genre qui font bien mal. Peut-être parce que quand on est idéaliste, on est naïf ? Quoique, je ne suis pas sûre qu’on puisse assimiler l’idéalisme à la naïveté.
En ce qui me concerne, en tout cas, je pense avoir un esprit critique plutôt bien développé, mais ça n’empêche pas que je m’attends toujours au bon, voire au meilleur, chez les autres.
Je n’aime pas ce qui est tiède, je veux du beau, du grand, de l’inoubliable ! Je veux toujours voir le beau chez les gens, les lieux, les situations… Je crois toujours que ça va évoluer vers le mieux aussi. J’ai du mal à envisager qu’une situation puisse se dégrader. Je me dis que tout peut s’améliorer, que c’est une continuité logique…
Et, forcément, parfois, ça coince… Parce que j’attends trop des autres, du monde. De moi aussi, forcément. J’ai une exigence qui ne peut pas toujours être satisfaite. Mais heureusement, ça arrive quand même que mon idéalisme soit comblé !
Plus de rôles, la vérité
Dans mon monde idéal, personne ne jouerait de rôle pour quelque raison que ce soit : tout le monde serait authentique, honnête, droit, direct. On ne jouerait pas la comédie au travail, en enfilant le costume qu’on nous a attribué quand on a été embauché.
On ne se prendrait pas la tête à jouer un rôle dans sa vie sentimentale en agissant d’une façon donnée parce que la personne en face a fait ci, alors du coup il faut réagir comme ça, pour faire croire que. Pfffff…
Dans mon monde idéal, personne ne tromperait personne et tout serait simple, fluide. Authentique. Il n’y aurait pas de ragots, pas de faux-semblants, pas de jaloux. Il n’y aurait pas de guéguerre permanente entre médiums non plus…
Oui, je sais, on se croirait à un discours de Miss France. Mais peut-être que j’ai raté ma vocation de miss après tout ?! (Bon, y’aurait aussi eu un léger problème de silhouette, mais passons)
Accepter le nivellement par le bas ?
Je sais bien que le monde dans lequel on vit est une projection de notre monde intérieur. Je l’ai constaté à de nombreuses reprises. Et ça va, je ne me plains pas, je suis entourée de personnes formidables, d’amis chers, et j’en suis heureuse.
Mais combien de fois dans ma vie j’ai pu être déçue parce qu’une situation n’évoluait pas de la manière dont je l’avais imaginée, ou plutôt idéalisée ? Est-ce que du coup, là, c’est un défaut, de ne pas vouloir se confronter à la « réalité » terre à terre, parfois glauque, et de toujours viser plus haut ?
Hum, désolé, j’ai l’impression que cet article part dans tous les sens, il est très loin de l’article idéal ! Mais tant pis, je m’en fiche (pour une fois !…).
Je disais donc, est-ce que je dois revoir mes exigences à la baisse et me conformer à la médiocrité ? Est-ce que je dois accepter le nivellement par le bas ? Ne pas rêver au Grand Amour (« ça n’existe que dans les livres, ma pauvre fille »), ne pas rêver à un brillant avenir comme écrivain (« très peu d’auteurs vivent de leurs livres, pourquoi ce serait ton cas ? »), ne pas rêver à une médiumnité super fluide (« arrête de te prendre pour une vraie médium, tu n’es même pas médium de naissance, usurpatrice ! ») ???
Enfin bref, vous voyez le genre quoi. Faut-il choisir entre idéalisme et réalisme ? Prenez vos copies, vous avez 4 heures !
En tout cas, je crois que même si je le voulais, je ne pourrais pas gommer mon idéalisme. Alors tant pis, je continuerai à me prendre des baffes dans la tête de temps en temps, mais je préfère ça que de vivre une vie sans rêve, trop à l’étroit dans la norme sociale…
Idéaliste je suis, idéaliste je resterai ! Non mais !
3 mai 2019 at 1:50 pm
Bonjour et merci de cet article qui.ma mise se bonne humeur.Pour ma part je dirai qu’avoir des rêves fait avancer. Être idéaliste ne veut pas forcément dire changer le monde. Mais nos rêves nous.permettent de transmettre une image autre et emmener les autres peut être un peu plus vers notre idéal, puisque.les autres sont.le reflet de.notre pensée…Encore faudrait il admettre que notre ideal est le meilleur. Et si je pense que nous avons chacun notre vérité et notre réalité…ça se complique! Mais je crois que Delphine en parle beaucoup mieux que moi!😊 Très belle journée
3 mai 2019 at 2:51 pm
bonjour Fabienne
l’idéalisme,c’est très beau quand on imagine que tout le monde soit beau(intérieurement) ,respectueux,honnete plein de bonnes intentions et j’en passe donc,quand on a cet idéal je pense qu’on est un peu tout çà…et c’est une qualité mais çà peut devenir un défaut lorsque l’on accepte pas que les personnes soient différentes ,pas comme on le souhaiterait meme si parfois çà nous met hors de nous et que çà devient de l’intolérance; quoi qu’il en soit, restes telle que tu es ,avec tes idées,tes espérances…..je suis un peu comme toi et je n’ai pas envie de changer.
cordialement,Marie-Noelle
3 mai 2019 at 2:54 pm
oui, je crois qu’on peut être idéaliste mais tout en restant réaliste quand même … ne fut ce que pour se protéger :-). Je rêve aussi d’un monde tout beau tout gentil et heureusement, beaucoup de personnes sont super chouettes. Mais bon, tout n’est pas tout rose tout le temps et c’est ce qui nous fait progresser.
Au cours de mon dernier niveau de Reiki, j’avais dit « pour ma prochaine réincarnation, je choisirai quelque chose de plus calme, plus tranquille ». Le formateur m’a alors dit que, le fait d’avoir eu une vie à problème m’a permis d’apprendre des choses. Alors, c’est dur à dire mais cela nous permet d’apprendre des choses sur nous. Enfin, je l’espère. 😉
Bon courage pour cette expérience un peu difficile.
13 mai 2019 at 12:11 pm
Je me retrouve aussi là dedans !
ET, aujourd’hui je suis plus en paix avec le concept de lâcher-prise: j’attends le meilleur, et s’il ne vient pas c’est qu’une bonne raison est cachées derrière.
Belle journée à tous 🙂