ancrage médium, médiumnité, perché

 

Ça commence à faire quelques années que je gravite dans le monde de la médiumnité française. Et autant j’ai rencontré des personnes très sympas, dont je considère certaines comme faisant partie de ma famille aujourd’hui, autant j’ai croisé aussi des gens très (mais alors très très !) barrés.

Et ça, ça me fait vraiment flipper…

On est toujours le perché de quelqu’un… mais quand même !

Je sais bien qu’on est toujours le perché (ou le con !) de quelqu’un, mais quand même, certains le sont vraiment beaucoup plus que d’autres ! Et ils sont tellement perchés que parfois, ils ne se rendent même plus compte qu’ils le sont, c’est ça le pire…

Je crois que c’est une dérive qui peut arriver très vite si on n’y prend pas garde. Il suffit de se sentir mal dans sa vie, par exemple, pour considérer que les autres plans astraux sont mille fois plus intéressants que notre plan bassement matériels, avec tous ses problèmes.

Et alors, c’est la fuite, l’envol, la « disparition ». Ces gens-là sont présents physiquement, mais on voit bien que leur esprit est ailleurs, loin, très loin.

Or il me semble que si nous avons choisi de nous incarner dans un corps, c’est bien pour expérimenter tout ce qui va avec, le bon comme le mauvais, non ?! Parce que si c’est pour continuer à communiquer avec les esprits, les guides, les anges et compagnie, autant rester une pure énergie franchement !

Prendrez-vous le pack tout-compris ?!

Quand on s’installe comme médium, est-ce qu’il faut prendre le pack tout-compris ?! Vous savez bien : les histoires de pleine lune, de nouvelle lune, de numérologie, de méditation en pleine conscience, de nourriture bio et vegan, de pierres, de rituels, de prières, d’encens, de sauge ?…

J’en oublie plein, c’est sûr ! J’ai longtemps eu l’impression que si on ne faisait pas comme les autres médiums, on n’en était pas un vrai ! Alors déjà que j’ai débarqué là-dedans du jour au lendemain, je ne vous fais pas un dessin sur la manière dont je me sentais par rapport à tout ce cinéma.

Mais bon, comme j’ai un léger (mais alors vraiment très léger hein !) esprit de contradiction et que je n’aime décidément pas faire comme tout le monde sous prétexte que c’est la norme, je n’ai pas eu envie de rentrer dans ce moule du médium bien comme il faut.

Si je n’ai pas envie de faire de rituel, je n’en fais pas ! Si je n’ai pas envie d’acheter de la sauge et d’en faire brûler partout dans la maison, je passe mon tour ! Si je n’arrive pas à accrocher aux histoires d’anges et d’archanges (merci mon athéisme !), je ne vais pas me forcer.

Écoutez-vous…

Comme je l’ai déjà écrit dans d’autres articles, il y a autant de médiumnités, et donc de profils de médiums, qu’il y a de personnalités. C’est infini cette histoire !

Alors vous qui me lisez, si vous avez découvert votre médiumnité plus ou moins récemment et que vous essayez de vous calquer sur Truc ou sur Machin, parce que vous les admirez et que vous pensez que c’est comme ça qu’il faut faire, arrêtez-vous, prenez une pause… et écoutez votre cœur. C’est lui seul qui sait pour vous !

Pareil, si vous ne vous sentez pas à l’aise avec tout l’attirail du parfait médium, ou si certaines choses vous déplaisent, écoutez-vous, ne vous forcez pas ! Développer sa médiumnité, c’est aussi, et surtout, être à l’écoute de son être intérieur ! Personne d’autre ne pourra faire grandir votre médiumnité à votre place.

C’est en apprenant à vous écouter, à vous respecter, à vous imposer (en douceur !) que vous ferez les plus grands pas dans l’évolution de votre médiumnité. C’est un cheminement personnel, un voyage à la rencontre de soi. Le plus beau des voyages 🙂