concilier médiumnité et jeunes enfants

J’ai été maman un peu sur le tard, à 35 ans pour mon fils et à 40 ans pour ma fille. Maintenant, à 42 ans, je compte m’arrêter là ! Je suis comblée avec mes deux loustics, mais ils m’en font voir de toutes les couleurs aussi, parfois. C’est le quotidien de toutes les mamans, vous êtes au courant 😉

En tout cas, je ne sais pas si ça a un rapport avec ma maternité, mais le fait est que ma spiritualité a commencé à se développer alors que ma fille était encore bébé…

Vous imaginez bien que ce n’est pas de tout repos !

J’aimerais pouvoir méditer le matin, au réveil, et commencer la journée en toute sérénité. Sauf que le matin, au réveil, c’est pas exactement comme ça que ça se passe ! Je vais dans la chambre de mon fils pour le réveiller, puis j’ouvre ses volets. Je lui dis de se lever une première fois. Je vais ensuite dans la chambre de ma fille, pour la changer et l’habiller. Pendant ce temps, je crie une deuxième fois à mon fils, à travers le mur, de se lever. Bien sûr bien sûr…

Je prends ma fille dans les bras pour descendre dans la salle prendre le petit déj. Je passe donc devant la porte de mon fils et je lui dis de se lever. Tiens, mais, dis donc, ce serait pas au moins la troisième fois que je lui demande ?! Alors là, désolé, mais la spiritualité, la patience, le lâcher-prise, ça ne marche pas du tout : « debouuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! »

Ma spiritualité n’est pas du matin

Après avoir pris le petit déjeuner, plutôt tranquillement quand même, parce que c’est sacré, ouille ouille ouille, on est en retard, il faut se dépêcher pour ne pas arriver trop tard à l’école. Mais il faut passer chez la nounou avant. Viiite ! Heu, les guides, désolé, mais j’ai pas du tout le temps d’écouter ce que vous avez à me dire là ! Plus tard, hein !

Retour à la maison. Je vais pouvoir commencer ma journée de travail. Je savoure toujours le calme et le silence une fois la porte d’entrée franchie. Mais c’est pas tout ça, j’ai une journée de boulot qui m’attend !

Quand même, c’est le meilleur moment pour se poser. Là, avant que le cerveau se mette à cogiter à donf jusqu’à 16h20, heure à laquelle je pars chercher les kids.

La médiumnité, c’est un muscle, ça s’entretient

C’est donc le matin, avant ma journée de travail, que je me connecte à mes guides, le plus souvent juste en fermant les yeux et en posant ma main sur mon coeur. Parfois aussi, je ressens le besoin de faire de l’écriture intuitive. Je me dis que pour développer encore plus ma médiumnité, il faudrait que je m’entraîne tous les jours, même si ce n’est qu’un peu. Histoire d’affûter mes ressentis et de prendre confiance.

Et puis j’aime bien la méditation aussi, quand j’ai la patience d’en faire ! Je vous écrirai un article sur le sujet, mais c’est vrai que ça stoppe assez efficacement le mental chez moi. Et quand le mental se tait, oh, magie, les informations arrivent 😉

Voilà pourquoi c’est le bordel dans mes rêves

Quand les enfants sont de retour, inutile de songer à me connecter, c’est mission impossible. Quoique, ça m’est déjà arrivé deux fois en faisant la vaisselle et une fois en passant le balai ! Mais bon, il faut reconnaître que c’est rare tout de même… Je crois d’ailleurs que les enfants n’étaient pas là en y réfléchissant bien !

Il ne reste donc plus que le soir, après leur coucher. Et souvent, à cette heure-là, allez savoir pourquoi, je suis complètement HS. Bizarre bizarre, hein ! Cela expliquerait donc pourquoi mes rêves sont si étranges, si agités… Je n’y avais jamais pensé avant d’écrire cet article, mais ça me paraît tout à coup évident : ils viennent me voir au seul moment de la journée où je suis pleinement disponible : la nuit !

Enfin voilà, vous l’avez compris et vous l’expérimentez sûrement vous aussi si vous avez de jeunes enfants : concilier médiumnité et jeunes enfants, c’est vraiment difficile ! Mais si vous avez trouvé la solution, je veux bien que vous nous la racontiez dans les commentaires 😉