comment je canalise

On me demande de plus en plus souvent comment cela se passe quand je canalise un guide, un défunt ou un message de l’Univers. Je ne sais pas pourquoi ces questions arrivent plus souvent maintenant, alors que je canalise régulièrement depuis maintenant presque trois ans, mais le fait est. Alors je vais essayer de vous expliquer ça le plus clairement possible, c’est parti !

Je ne vois rien sur la photo ?

Il faut d’abord en revenir à la source : comment ai-je compris la manière dont il fallait canaliser. Parce qu’aujourd’hui, ça me paraît clair comme de l’eau de roche, mais pendant une bonne année, j’ai bien galéré pour y arriver ! Et pourtant, c’était tellement simple… C’était sous mon nez !

Je me souviens que pendant la première année, j’ai essayé de me connecter en passant par les photos de lieux. Au début, je n’y arrivais pas, je scrutais les photos pour tenter d’apercevoir un défunt. Mais je ne voyais rien de rien, j’étais frustrée ! Et puis un jour, j’ai compris qu’en fait, il ne fallait pas regarder avec nos yeux, mais avec notre troisième œil.

Si je laisse ça comme ça, ça ne vous dit rien, j’en suis sûre ! Alors je vais essayer d’être plus claire. Reprenons cette histoire de photo. Il ne faut pas chercher quelque chose SUR la photo, il faut laisser venir à soi quelque chose qui VIENT DE la photo ! C’est une démarche complètement différente ! Et quand on fait ça, quand on laisse venir à soi, on capte les infos : les images des défunts, des prénoms, des faits… Cela vient si on le laisse venir.

J’avais compris ça avec les photos, mais comme je suis un peu tordue comme fille, il m’a fallu encore quelque temps avant de comprendre que le processus était le même pour les canalisations écrites !

Inspiration et médiumnité

En mai 2017, j’ai eu l’idée des Clédelâme, qui ne s’appelaient pas encore comme ça à l’époque, mais « écriture médiumnique ». Oui, ça sonne beaucoup moins bien, hein ?! Mon idée, c’était de demander leurs photos à mes abonnés et d’écrire ce qui me passait par la tête à ce moment là. Cette idée, je l’avais eu en pensant au mystérieux phénomène de l’inspiration, que la plupart des écrivains connaissent bien.

L’inspiration est vraiment fascinante, parce qu’elle écrit l’histoire ou le texte sans vous ou presque ! J’ai souvent eu l’impression que je n’étais là que pour tenir le crayon ou le clavier, et que le texte qui sortait n’avait fait que transiter par moi… Il s’écrivait de manière tellement fluide que je n’avais pas grand mérite à sa production je trouvais… Bon, peut-être que j’étais un peu trop dure avec moi-même, mais là n’est pas la question !

Depuis toujours j’écris, mais jusqu’en 2016, je n’avais pas fait le rapprochement entre l’inspiration et la médiumnité. Aujourd’hui, pourtant, ça me semble tellement évident ! C’est la même chose, tout simplement ! Et je pense que c’est le cas aussi pour les musiciens, les peintres, les sculpteurs… Ils sont des médiums eux aussi, sans le savoir le plus souvent !

Enfin bref, quand j’ai fait le rapprochement entre l’inspiration et la médiumnité, j’ai eu l’idée des Clédelâme. Je savais que je capterai quelque chose, un texte, mais j’ignorais complètement de quoi ça parlerait et si ça serait pertinent pour la personne concernée. La suite m’a prouvé de manière éclatante que ces canalisations parlaient bien directement au cœur et à l’âme des consultants.

J’étais émerveillée : je ne comprenais pas comment ça fonctionnait, mais ça fonctionnait ! Et encore aujourd’hui, je suis fascinée par le processus. C’est vraiment magique, il n’y a pas d’autre mot !

Mettre le mental sur OFF

À présent, je vais essayer de vous expliquer comment cela se passe quand je canalise. D’abord, comme je vous l’ai dit au début de cet article, il ne faut pas forcer, surtout pas ! Donc ne cherchez pas à tout prix à VOIR ou à CAPTER, c’est le plus sûr moyen de vous planter. Ce n’est pas vous qui devez aller vers, c’est l’autre plan qui doit venir à vous.

Le mental n’a rien à faire dans l’histoire, il faut impérativement le débrancher. Pour moi, la meilleure façon d’y arriver, c’est de me mettre à écrire. C’est pour ça que les Clédelâme et les guidances me viennent si facilement : c’est parce que c’est quasiment le seul moment de ma vie où je mets mon mental sur OFF ! À vous de trouver la meilleure façon d’y arriver, mais c’est un préalable indispensable à toute communication médiumnique de toute façon.

Ensuite, une fois que le vide mental est fait, vous laissez venir à vous. Et là, les infos arrivent. En ce qui me concerne, elles se manifestent souvent comme des petits films ou des images rapides dans ma tête. Un peu comme si je pensais à des souvenirs, vous voyez ? Je vois des souvenirs qui ne m’appartiennent pas, on peut dire ça.

Et puis, « j’entends » des mots, des prénoms, mais ce n’est pas comme entendre un son dans la vraie vie. Je n’entends même pas une voix dans ma tête, c’est juste que le mot ou le prénom s’impose subitement. Argggh, c’est difficile à expliquer, mais je ne vois pas trop comment je peux le dire autrement…

En fait, c’est très subtil, tout ça, mais je me souviens que quand j’ai réussi mes premières Clédelâme, je me suis dit que canaliser était beaucoup plus simple que ce que je m’étais imaginé jusque-là. On en fait souvent un Everest alors que ce n’est même pas une colline ! C’est simple, très simple, il faut juste comprendre que ça l’est ! J’espère que vous aurez le déclic en lisant cet article en tout cas.

Je ne pouvais par terminer sans parler de lâcher-prise, hé hé. Voilà comment je résume une connexion médiumnique réussie : lâcher-prise (laisser venir à soi les informations), ancrage (on ne reste pas perché) et confiance (en soi et en ce qu’on perçoit). Ensuite, au fur et à mesure des expériences, c’est comme pour tout, ça s’améliore.

Donc ne vous découragez pas et persévérez, si vous sentez que c’est vraiment ce que vous souhaitez vivre. Après, on peut aussi se demander pourquoi certains veulent être médiums à tout prix, mais ça, ce sera l’objet d’un autre article !