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La spiritualité, c’est un mot tellement large et tellement vague à la fois… Il y a encore un an, en 2015, quand on me parlait de spiritualité, j’imaginais les babas cool New Age de Californie. Vous savez, ces femmes agaçantes qui se nourrissent de graines en tous genres, ne s’autorisent jamais aucun dérapage et n’ont franchement pas l’air de rigoler souvent.

Chakra, chakra, est-ce que j’ai une gueule de chakra ?!

Ou alors, la spiritualité, ça m’évoquait ces gens haut perchés, qui disaient causer avec les anges, avec la Vierge Marie, qui croyaient aux apparitions, qui parlaient de chakras, de méditations, de sel pour purifier… Ouh la la, mais qu’est-ce que c’est que ces gens-là ?!

Et puis aussi, la spiritualité, ça me faisait penser à la religion. Et ça, c’était presque le pire ! Parce que la religion, j’en suis vaccinée depuis presque trente ans, après la messe du dimanche subie toutes les semaines pendant toute mon enfance et le début de mon adolescence (après, j’ai dit stop, non mais oh). Donc, spiritualité, c’était comme religion, comme messe : ça rimait avec inintéressant, interminable, pénible… Bref, en un mot, ça rimait avec chiant !

La vie, à fond

Alors pendant presque trente ans – disons de 14 ans à 41 ans –, j’ai laissé la spiritualité très loin de moi et je me suis plongée à fond dans ma vie. Il y avait tant de choses à faire ! Réussir mes études, décrocher le bac, aller un peu à la fac, entrer dans une école de journalisme, être embauchée en presse écrite, en CDI si possible. Une fois que ça roulait côté boulot, j’avais également à cœur de réussir ma vie perso et de donner naissance à ces enfants que je désirais tant depuis toujours. Pour le rôle de maman, il a fallu attendre un peu, être patiente, ce qui n’est pas ma caractéristique principale, mais ça valait vraiment la peine ! Enfin bon, je ne suis pas là pour vous parler de ma vie de famille, enfin pas dans cet article en tout cas.

Quand tout cela a été mis en place, quand j’ai quitté mon poste salarié pour devenir rédactrice web freelance, tout a commencé à changer. Parce que être à son compte, ça implique un vrai cheminement personnel. Ça oblige à se poser plein de questions sur la vie, nos valeurs, ce qui compte pour nous et ce que nous n’acceptons pas. Des questions que je ne me posais pas forcément avant. Ou pas aussi intensément en tout cas.

Vouloir croire, et puis prendre conscience…

Je ne sais plus comment tout ça est arrivé. Peut-être par petites touches au début. Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ? (Oui, je sais, elle était facile). Ah si, je me suis abonnée à Inexploré, le magazine de l’Inrees, créé par Stéphane Alix. Je crois que c’est là que ça a commencé à faire Tilt de plus en plus  fort dans ma tête. Parce qu’en fait, tous ces sujets-là, sur le paranormal, ça m’avait toujours intéressée, voire passionnée, mais je rangeais quand même ça un peu dans la case « ce serait super si c’était vrai, mais c’est plus de la science-fiction ». J’avais pas mal de bouquins sur la communication avec l’au-delà, mais, je ne sais pas, c’est un sujet auquel je croyais sans y croire. En fait, je VOULAIS y croire. Voilà, c’est ça.

J’ai raconté à des amies sorcières qui se reconnaîtront les rêves que je faisais parfois, dans lesquels des défunts de ma famille ou de mon entourage se manifestaient. Le plus marquant d’entre eux ayant eu pour sujet principal ma grand-mère, qui scintillait de partout et m’avait serrée dans ses bras, le jour où j’avais arrêté la pilule pour avoir mon deuxième enfant et où ma petite sœur avait appris qu’elle était enceinte. Ce rêve-là, vraiment, m’a fait prendre conscience qu’il se passait quelque chose. Mes amies m’ont confirmé que ça n’arrivait pas à tout le monde de rêver des défunts, et que j’avais probablement un don.

2016, l’année de la révélation

Fin octobre 2015, je suis allée à une conférence organisée par Inexploré et présentée par Stéphane Allix. Ça parlait de la communication avec l’au-delà. Ce fut une révélation. J’avais l’impression de tout redécouvrir. De réapprendre ce qu’au fond, je savais déjà. Et je me souviens aussi m’être dit, en voyant les médiums présents dans la salle : « Ah mais, en fait, ils ressemblent à Monsieur et Madame Toutlemonde ! ».

Après, tout s’est enchaîné assez rapidement. J’ai lu le livre de Pierre Jovanovic, Enquête sur l’existence des anges gardiens. J’ai commencé à percevoir leur présence par des signes, des synchronicités… Puis, quelques mois plus tard, par curiosité (je suis une grande curieuse devant l’éternel !), j’ai demandé une guidance angélique, pour connaître ma mission de vie. Et là, paf, le choc ! Le document me disait noir sur blanc que ma mission de vie mêlait écriture et médiumnité !

Ça, c’était en mars 2016. En 6 mois seulement, les événements se sont enchaînés pour en arriver à aujourd’hui, ou après moult péripéties que je vous raconterai dans d’autres articles (celui-ci est déjà bien trop long !), je développe à petits pas ma médiumnité. Clairaudience, claivoyance, clairsentience, écriture intuitive… Je découvre peu à peu toutes ces capacités que j’avais enfouies au plus profond de moi et que je possède sans doute depuis toujours…