lâcher-prise médiumnité spiritualité

Le lâcher-prise, c’est un mot qui revient sans cesse depuis des mois autour de moi : lâcher-prise, lâche prise, mais tu vas finir par lâcher prise, oui ou merde ?! Ggggggrrr, je veux bien lâcher prise, moi, mais je ne sais pas comment il faut faire, je vous signale !

Dis-moi comment tu contrôles, je te dirai qui tu es

J’ai toujours été dans le contrôle. C’est pas que je m’en vante, mais ça fait partie de ma personnalité. Je ne contrôle pas le fait d’être dans le contrôle (ah ah ah !). Je n’ai jamais pris de cuite ou de drogues, justement parce que je n’avais pas envie de perdre le contrôle. Je veux garder la maîtrise des choses en permanence. On ne sait jamais, il pourrait se passer un truc grave sinon… Du coup, j’ai une légère tendance à envisager le pire, comme ça je peux parer le coup en faisant en sorte d’organiser tout au mieux pour que le pire n’arrive pas, justement. C’est un peu chiant d’être comme ça, je l’avoue. J’aimerais bien être plus légère parfois. « Superficiel et léger », comme le chantaient si justement Michel Berger et France Gall.

Sauf que je ne sais pas comment on fait, moi, pour être superficiel et léger ! Si j’avais le mode d’emploi, hein… Mais vouloir avoir le mode d’emploi, n’est-ce pas encore une fois vouloir avoir le contrôle, et donc repartir pour un tour ?!

Lâchez-moi la grappe avec ce lâcher-prise !

Dans la  spiritualité, il faut apprendre à lâcher prise pour progresser. Mais quand on ne sait pas ce qu’est exactement le lâcher-prise, c’est difficile d’y parvenir. Ce serait un peu comme prendre la route pour une destination qu’on ne connaît pas, je sais pas si vous voyez le bordel que ce serait ! Des injonctions au lâcher-prise, j’en ai tout le temps ou presque : dans mes lectures, sur mon fil Facebook, dans des vidéos, dans des tirages, dans des discussions… Rhooo, mais lâchez-moi la grappe avec ce foutu lâcher-prise !

En fait, le lâcher-prise, c’est quand justement tu te lâches la grappe à toi-même : il arrivera ce qui arrivera, je fais confiance à l’Univers, à mon âme, à mes guides et à ceux qui veillent sur moi de l’autre côté. J’accepte de ne pas savoir. J’accepte d’être dans l’incertitude. J’accepte d’attendre aussi (ô patience, suspends ton vol).  Bref, c’est une acceptation de ce qui est. L’avenir n’existe pas encore, le passé n’est plus. Donc pourquoi se prendre la tête pour quelque chose qui est terminé ou pour un événement qui n’a pas encore eu lieu ? Hein ? Je vous le demande ?!

Cher lâcher-prise…

Cher lâcher-prise. Pendant longtemps, toi et moi, on n’a pas été copains. D’abord, je ne savais même pas que tu existais. Et puis quand j’ai appris ton existence, bah je te l’avoue, tu m’as gonflée sérieusement ! Je ne savais pas comment me comporter vis à vis de toi, tu me faisais me poser encore plus de questions (et ça, c’est un exploit, je te le dis !), tu me fatiguais. Et même, tu me décourageais. Bref, le tableau n’était pas franchement reluisant…

Et puis le jour où je me suis dit « Je m’en fous, j’arrête de me prendre la tête avec tout ça et ça viendra quand ça viendra, si ça doit venir », eh ben, bizarrement, tout est allé mieux. J’avais trouvé le lâcher-prise sans le chercher dis donc ! D’ailleurs, je le pratique beaucoup avec ce blog, car les articles sont écrits au fil de l’inspiration, le sujet « choisi » au dernier moment, comme je le sens 🙂

Depuis, j’ai des rechutes de contrôlite aigüe, mais je me soigne, et j’apprends à accepter ce qui est, à arrêter de vouloir toujours corriger ce que je trouve injuste… Ça ne veut pas dire pour autant que je deviens résignée, hein, ce n’est pas ça du tout ! D’ailleurs, la résignation, c’est vraiment un mot que je ne supporte pas ! Non, je ne suis pas résignée, je suis dans l’acceptation. Et ça, pour quelqu’un qui aime tout maîtriser comme moi, ce n’est pas un mince exploit 😉

Et vous, vous en êtes où avec le lâcher-prise ? Fastoche ou galère ?!…