plus peur de la mort

 

Quand j’étais enfant, j’avais une trouille monstre de la mort. Ça m’a prise quand j’avais 8 ou 9 ans, je ne sais plus. Je commençais à penser aux étoiles, puis à l’infini de l’Univers, puis, par extension, à la mort. C’était un enchaînement logique pour moi, je ne sais pas pourquoi. Et du coup, ce néant, là, ce plus-rien-du-tout, ça m’angoissait terriblement.

Des rituels enfantins bizarres…

J’avais aussi la trouille des machins bizarres qui se trouvaient au bout de mon lit, sous mes draps. Sans doute des monstres venus m’attraper pour m’entraîner je ne sais où. Vers la mort peut-être ?

Du coup, je repliais les jambes et je récitais des prières que je m’étais inventées. Il fallait toujours que je dorme dans une certaine position aussi, parce que sinon, c’était risqué.

Bref, malgré mon enfance heureuse comme tout, j’étais un peu tourmentée quand venait le soir !

Et ça m’oppressait tellement d’imaginer que le néant succédait à cette vie, que je n’avais été rien avant et que je ne serais rien après, que j’en avais les larmes aux yeux et la boule dans la gorge. Franchement, c’était insupportable comme idée.

Alors j’ai décidé de ne plus y penser

Maintenant, on dirait que c’est un bon gros déni, mais n’empêche qu’à l’époque, ça m’a sauvée. Ça m’a fait un bien fou, ça m’a aidée à grandir sereinement.

Comment j’ai fait ? Eh bien un jour, j’ai décrété que je ne voulais plus penser à la mort, et c’est tout. Enfin si, je voulais bien penser à la mort, mais pas à ce qui se passait après. Du coup, dès que je sentais que ces idées-là s’approchaient, paf, je fermais tout et je dirigeais mon attention sur autre chose.

Ça a super bien marché, je vous le dis ! Finies les angoisses nocturnes, finie les boules dans la gorge et dans le ventre ! La mort, ça n’existait plus tant qu’on n’y pensait pas.

Je sais bien que c’est maladroit comme procédé, mais c’est tout ce que j’avais trouvé comme solution dans ma tête d’enfant.

Plus tard, j’ai recommencé à m’intéresser à la mort

D’abord, j’ai toujours aimé me promener dans les cimetières. J’ai arpenté ceux de Paris, notamment celui de Montparnasse, en long, en large et en travers. Je les connais presque par cœur ! Déjà, on me disait que c’était vraiment bizarre d’aimer les cimetières, que c’était morbide… Alors que pour moi, c’est tout sauf morbide ! C’est ressourçant plutôt… Enfin bref !

Et puis, je ne sais plus comment c’est arrivé, mais l’éternelle curieuse que je suis s’est mise à consulter des livres sur les expériences de mort imminente et sur la vie après la mort. J’ai lu les bouquins de Raymond Moody, du père François Brune…

J’ai tenté de faire de la TCI aussi, mais je le faisais un peu n’importe comment, juste avec un enregistreur cassette et une radio allumée. Quand je vois ce que fait Marc Montlahuc maintenant, je me dis que c’est normal que je n’aie pas eu de résultats à l’époque !

Enfin bref, je m’intéressais à la vie après la mort, je trouvais les témoignages vraiment impressionnants et ça me donnait envie d’y croire. Mais, il y avait toujours un « Mais », un petit quelque chose qui m’empêchait d’aller plus loin et de me « convertir » vraiment à l’idée de la vie après la mort.

Et puis paf, la médiumnité !

Depuis mars 2016 et la découverte de mes facultés médiumniques, tout a changé, bien sûr. Je n’ai plus besoin de preuves pour y croire maintenant, je l’expérimente : la vie après la mort existe bien !

Quand quelqu’un meurt, que ce soit un proche ou une personne que je connais moins, je ne suis jamais triste pour lui, seulement pour ses proches. Et ça, c’était déjà le cas avant mars 2016. Comme si, inconsciemment, je savais déjà tout ça en fait…

Maintenant, je n’ai plus du tout peur de la mort. Enfin, disons que ce qui me fait peur, c’est la séparation physique avec ceux que j’aime. Et la souffrance liée à la mort aussi. Si on pouvait s’en passer, franchement, j’aimerais autant…

La mort, c’est « juste » la naissance dans l’autre monde. Ciao le corps physique, t’étais bien sympa, mais maintenant je retrouve ma légèreté d’esprit désincarné !