médiumnité destination bagage

 

Cela fait un peu plus d’un an maintenant que j’ai découvert, ou redécouvert, mes capacités médiumniques. Et je dois avouer que les premières semaines, voire les premiers mois, je n’avais qu’une idée en tête : développer ma médiumnité ! Je cherchais par tous les moyens à augmenter mes capacités. J’avais envie de parler avec tout le monde de l’autre côté : ma grand-mère paternelle, évidemment, mais aussi mes autres grands-parents, ma tante, des amis, des connaissances… Bref, j’avais envie d’utiliser ma médiumnité tous azimut.

Et j’aurais fait n’importe quoi pour y arriver…

D’ailleurs, j’ai un peu fait n’importe quoi ! Enfin, on ne peut pas vraiment dire que ce soit n’importe quoi, mais j’ai quand même fait plusieurs coachings médiumniques (peu concluants), des soins énergétiques (beaucoup plus efficaces !), un coaching spirituel… J’ai lu des livres, regardé des vidéos, posé des dizaines, des centaines de questions… Bref, je voulais absolument réussir à développer ma médiumnité et revivre les trucs dingues que j’avais vécus en mars 2016.

Je ne comprenais pas pourquoi certains médiums (que je ne citerai pas !) avaient de telles capacités alors que spirituellement, on ne pouvait pas dire qu’ils étaient très évolués… Pourquoi eux et pas moi ? « C’est pas juste », pleurait le Calimero en moi !

Ma contrôlite aiguë ne contrôlait rien du tout, mon lâcher-prise était parti en vacances (déjà qu’il était pas souvent là à la base !), j’en avais marre ! Je VOULAIS développer mes capacités, bordel !

« Tu veux, tu veux, mais tu bloques tout ! »

Ils auraient pu me dire ça, mes guides. D’ailleurs, ils ont dû me le dire et je n’ai rien entendu ou rien compris ! Car avec le recul, j’ai fini par comprendre que je voulais tellement développer mes capacités médiumniques que je n’étais plus du tout dans l’accueil, mais dans le mental à donf. Le mental, celui qui bloque les messages, celui qui prend toute la place dans nos têtes si on le laisse faire…

Or, à la base, je suis quelqu’un qui mentalise déjà beaucoup, alors vous comprenez bien qu’avec cette quête effrénée du graal de la médiumnité, ça n’avait pas arrangé mon cas.

Un jour, j’en ai eu marre. J’ai décidé d’arrêter tout ça et de laisser venir ce qui devait venir. S’il se passait des choses, tant mieux, s’il ne passait rien, eh bien tant pis. J’avais retrouvé le lâcher-prise sans le chercher dites donc !

Et depuis, c’est ce que je fais, je ne cherche plus à améliorer ma médiumnité. Oh, de temps en temps, je m’amuse à faire des ressentis photo, juste pour voir si j’y arrive toujours, mais je n’en fais pas une obsession, c’est la différence.

Et puis, j’ai compris quelque chose d’essentiel

Et c’est le titre de cet article d’ailleurs ! J’ai compris qu’on pouvait développer sa médiumnité de deux façons : soit en faisant plein d’exercices, en enchaînant les stages, les formations avec les médiums. Et oui, souvent, ça marche. Mais alors, ça veut dire qu’on considère la médiumnité (comme je l’ai longtemps fait) comme une capacité parmi d’autres, qu’il suffit juste d’exercer pour la développer. Et très bien, après tout, pourquoi pas.

Ou alors, deuxième option, la médiumnité est en nous tous, êtres humains, et elle se développe quand on travaille sur soi, quand on évolue spirituellement, quand on avance vers notre Lumière. C’est alors que tout change en dehors de nous, parce que tout en nous change également.

Et comme tout change, comme toute la magie du monde nous apparaît enfin sans voile, un autre voile se lève: celui entre notre monde et l’au-delà. Et il se lève non pas parce qu’on a essayé à tout prix de le déchirer, mais parce que c’était le moment pour lui de se lever, comme pour le début d’une pièce de théâtre…

La médiumnité n’est pas la destination, la médiumnité est un bagage 🙂