spiritualité et médiumnité

 

Je suis issue d’une famille catholique. J’ai même failli ne jamais exister pour tout vous dire ! Et pourquoi donc ? Eh bien parce que mon père était destiné à devenir prêtre… Heureusement, Mai 68 est passé par là et ma mère a achevé le travail. 😉

Vade retro la religion !

Il n’empêche que j’ai été élevée dans la culture catholique, avec la messe tous les dimanches (Oh My God…), le catéchisme, les communions privée et solennelle, les rassemblements de jeunes cathos, à l’adolescence… Bref, tout ça pour vous dire que la religion, dans ma famille, on connaissait !

J’en parle au passé, parce que pendant plus de vingt-cinq ans, j’ai rejeté toute forme de religion et me suis proclamée farouchement athée. Non seulement je ne voulais plus entendre parler de messes et autres bondieuseries, mais en plus, je ne voulais même pas croire un seul instant qu’un grand bonhomme barbu nous veillait de là-haut. C’était complètement ridicule comme concept, je n’arrivais pas à comprendre comment des adultes avec un cerveau en état de marche pouvaient croire une seule seconde à toutes ces sornettes.

Je ne supportais pas l’hypocrisie de tous ces gens, à la messe, qui faisaient des signes de croix à tout-va, mais ne jetaient pas un regard au mendiant à la sortie de l’église, ou se racontaient les derniers méchants ragots sur la mère Untel ou le père Machin après avoir écouté un prêtre parler d’Amour avec un grand A pendant une heure.

Et, évidemment, je pouvais encore moins comprendre comment on pouvait tuer d’autres humains au nom d’un dieu qui n’existait de toute façon pas. Je pense à la chanson d’Alain Souchon (« Et si en plus il n’y a personne ») à chaque fois que j’aborde ce sujet. Puissante, la chanson.

La vie est joueuse…

Voilà, la religion et moi, on n’était pas copains. Et du coup, la spiritualité non plus, c’était pas ma copine. Pour moi, les anges, les guides, les énergies cosmiques, c’était du n’importe quoi, du foutage de gueule, du délire de gens qui avaient un peu trop fumé la moquette. Quant à la vie après la mort, même si c’est un sujet qui m’a toujours intéressée, passionnée, j’avais envie d’y croire, mais j’assimilais plus ça à de la science-fiction qu’à une réalité envisageable. Bah oui, si je ne croyais pas à Dieu, au Paradis, à l’Enfer, je ne pouvais pas croire non plus à une vie après la mort, c’était logique. Tout dans le même sac.

Et puis, ces derniers mois, la vie (ou serait-ce l’Univers ?) m’a montré qu’elle était joueuse, et que mes certitudes, paf, elle les faisait voler en éclats. Es-tu si sûre que ça qu’il n’y a rien de l’autre côté ? Alors pourquoi tu rêves de morts de ta famille, hein ? Et pourquoi tu as toujours prêté une attention soutenue aux signes qui parsemaient ton chemin ? Et pourquoi tu as commencé à avoir des amis qui s’intéressaient au paranormal ? Et pourquoi certains de tes contacts se sont révélés subitement être en pleine explosion de leur spiritualité ? Oui, pourquoi ?!

Et puis un jour, j’ai compris

J’ai compris ce que ça voulait dire, croire. Croire en un Dieu, croire en l’au-delà, croire en une force supérieure… Il y a ceux qui se disent « peut-être que ça existe, après tout ? », mais qui doutent. J’en faisais partie il n’y a pas encore si longtemps, après tant d’années d’athéisme. Et puis il y a ceux qui SAVENT. Ils l’ont expérimenté, ils ont vécu des choses parfois bouleversantes, c’est inscrit en eux, dans leur âme, au plus profond de leur cœur, c’est là. Ils savent et c’est tout. Du coup, ils croient sans avoir besoin de preuves.

Et c’est tellement difficile à expliquer à quelqu’un qui ne croit pas !

Croire, c’est d’abord avoir confiance en soi, en ses ressentis. Et c’est un long chemin, très long. Je viens tout juste de m’y engager, et je ne sais pas encore jusqu’où il va me mener…

Et vous, vous en êtes où ?…